Le 8 mars 2016 est la Journée internationale de la femme et cette année l’accent sera mis sur les accomplissements sociaux, économiques, culturels et politiques des femmes à l’échelle planétaire. Les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours célèbrent le potentiel et les accomplissements des femmes de partout.
L’Église encourage l’éducation et l’avancement des femmes depuis ses débuts. L’ancien président de l’Église Spencer W. Kimball a déjà dit : « Le prophète Joseph Smith a formulé les idéaux de féminité. Il a plaidé libéralement pour les femmes au sens le plus pur du mot et leur a donné la liberté de s’exprimer pleinement en tant que mères, en tant qu’infirmières auprès des malades, promotrices d’idéaux communautaires élevés et protectrices de bonnes mœurs » (The True Way of Life and Salvation, conférence générale d’avril 1978).
Au 19e siècle, l’Église a investi dans la formation et l’appel de sages-femmes et de femmes médecins, et pendant un certain temps les communautés mormones de l’Ouest ont été fières d’avoir le plus grand nombre de femmes médecins et de sages-femmes des États-Unis.
Cet héritage continue jusqu’à ce jour. Aimée Bouka, une membre de l’Église vivant au Nouveau-Brunswick, est une femme forte dotée de connaissances, de discipline et de foi. Issue de la première génération de Canadiens d’origine togolaise, elle étudie présentement à l’école de médecine de la côte Est en attendant la venue de son troisième enfant.
Comme son nom l’indique, Aimée Bouka comprend clairement qu’elle est aimée, et souligne qu’elle est née de bons parents, à la fois célestes et terrestres. « Savoir que je suis une fille de parents célestes me rappelle ma valeur, même quand d’autres insinuent le contraire. Cela est sans l’ombre d’un doute le fondement d’une personnalité forte qui me rend assez confiante pour ne craindre [personne] et assez humble pour rechercher constamment la direction de l’Esprit. Je suis venue sur terre avec des talents et des habiletés que je dois développer et améliorer. Je suis venue sur terre pour atteindre mon plein potentiel à la fois spirituel et temporel. Je sais que la seule voie qui a de l’importance est celle que mes parents ont tracée pour moi. Je peux faire des choses difficiles. Je peux surmonter les obstacles. Je peux inspirer autrui. Je peux élever et soutenir. Je suis une fille de Dieu. »
L’histoire chrétienne est remplie d’exemples de femmes ayant une foi forte, telles qu’Aimée. Marie Madeleine, à qui le Sauveur ressuscité est apparu en premier après sa crucifixion, en est un exemple. La Bible raconte comment Marie, endeuillée et le cœur brisé, est arrivée au tombeau du Christ pour le trouver vide. Bouleversée, ne sachant pas où l’on avait mis son corps, elle se tenait hors du tombeau, pleurant. Le Seigneur apparut alors et lui demanda : « Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? » (Jean 20:15). Le récit nous dit qu’elle ne le reconnut pas, mais qu’elle pensa que c’était le jardinier – que ce soit en raison de ses pleurs ou de son incrédulité, nous ne le savons pas. C’est alors que le Christ l’appela par son nom : « Marie » et, à ce même instant, elle reconnut le Sauveur ressuscité. Les seules paroles qu’elle prononça en sa présence sont « Rabbouni » qui, traduites de l’hébreu, veulent dire « Maître » (Jean 20:16).
L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours tiendra la prochaine conférence générale des femmes le 26 mars 2016. Toutes sont invitées à y assister et à célébrer les accomplissements et le potentiel des femmes.
Par Samantha Smith-Bird