Les dirigeants interrégionaux de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours au Canada transmettent leurs vœux de paix et de joie pour l’année 2016. Ils nous encouragent à faire preuve d’un amour inconditionnel envers tous et de voir l’Expiation du Sauveur comme une source de renouveau et de changement.
Elder Alain L. AllardEn ce début de l’année 2016, j’offre mes vœux de paix, de bonne volonté et de bonheur à tous nos lecteurs de la Salle de presse au Canada. En dépit des défis quotidiens importants auxquels nous faisons face, c’est un réel soulagement de voir tous les gestes chrétiens faits par des gens de toutes les communautés afin de soulager les souffrances d’autrui. Dans le Livre de Mormon nous lisons : « Et maintenant, puisque vous désirez entrer dans la bergerie de Dieu et être appelés son peuple, et êtes disposés à porter les fardeaux les uns des autres, afin qu’ils soient légers; oui, et êtes disposés à pleurer avec ceux qui pleurent, oui, et à consoler ceux qui ont besoin de consolation, […] afin d’être rachetés par Dieu, […] afin que vous ayez la vie éternelle. » (Mosiah 18: 8-9) Nous débutons la nouvelle année avec ce même désir de contribuer à la croissance et au bien-être de tous les êtres humains.
Dans la parabole des talents, Jésus-Christ nous encourage à utiliser les dons qui nous sont accordés. La parabole parle d’un homme d’affaires prospère qui donna des talents d’or à chacun de ses serviteurs afin qu’ils les fassent fructifier après son départ. Les serviteurs qui reçurent cinq et deux talents respectivement les firent fructifier pour atteindre le double de leur valeur. Le serviteur qui reçut un talent le cacha afin d’éviter de le perdre. Quand l’homme d’affaires revint, il félicita les deux serviteurs qui avaient utilisé leurs talents et condamna le serviteur paresseux qui avait caché le sien (voir Matthieu 25:14- 30). Nous avons tous reçu des talents – non pas d’or mais de valeur personnelle. Ces talents peuvent être aussi simples que le fait de sourire aux autres ou de faire des compliments. Faisons de 2016 une année où nous partagerons nos talents afin d’améliorer la vie des autres. Soyons compatissants envers ceux qui ont le cœur brisé, généreux envers les nécessiteux et édifiants envers ceux dont l’esprit est blessé. Si tout ce que nous pouvons faire est de sourire, alors illuminons les autres avec cette expression d’espoir et de joie. Nous avons tous de la valeur, peu importe les circonstances de notre vie, et chacun de nous peut être un « bon et fidèle serviteur » (Matthieu 25:23) en partageant ses talents avec les autres. Modelons nos vies sur celle du Sauveur cette année et passons notre temps à faire le bien.
Est-ce que 2016 peut devenir un tremplin pour nous permettre, tout au long de l’année, de promouvoir la paix dans nos familles – immédiates et élargies? Pareille quête débute idéalement de l’intérieur. Nos motivations doivent toujours viser à édifier, jamais à détruire. Nos comportements doivent encourager plutôt que condamner. Cet effort quotidien requiert une croyance renouvelée que chaque membre de la famille désire donner le meilleur de lui-même ou d’elle-même et de faire de son mieux – souvent en dépit des plus récentes démonstrations du contraire. Par conséquent, nous pardonnons et reconstruisons, encore et toujours. Nous traitons les autres de la manière dont nous espérons être traités durant nos moments de faiblesse personnelle. Nous exprimons notre amour – ouvertement, fréquemment et sans condition. Nous devons croire que tous les enfants de Dieu ont le potentiel inné de changer et de devenir des disciples du Christ plus constants, fiables et agréables par le puissant procédé de raffinement de la vie familiale. Ainsi, il n’est pas de notre tâche, de notre responsabilité ou de notre devoir de corriger les autres. Cette correction se fait à travers le quotidien de la vie. Et, avec la connaissance de l’Évangile rétabli, nous savons que la correction ultime des disciples fidèles du Sauveur provient du pouvoir salvateur de son sacrifice expiatoire.
L’image familière de la vieille année mourante et du nouvel an naissant comme un nouveau-né amène à penser à un des messages les plus importants des Écritures : chacun de nous peut se débarrasser du vieil homme ou de la vieille femme et devenir nouveau. Un passage de Colossiens 3:9,10 énonce : « Vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. » Nous n’avons pas à attendre le nouvel an pour faire cela. Nous pouvons le faire à n’importe quel moment. Mais le nouvel an peut être un bon moment pour faire un changement positif. Cela n’est pas seulement une bonne idée; c’est essentiel à notre salut. Mosiah 27:26 l’explique de cette façon : « Et ainsi, ils deviennent de nouvelles créatures; et s’ils ne font pas cela, ils ne peuvent en aucune façon hériter le royaume de Dieu. » Je me suis déjà demandé comment il était possible à Dieu de ne plus se souvenir de nos péchés. Doctrine et Alliances 58:42 nous dit : « Voici, celui qui s’est repenti de ses péchés est pardonné, et moi, le Seigneur, je ne m’en souviens plus. » En sachant que je peux devenir un « homme nouveau », je comprends que si Dieu me regarde comme un nouvel homme, alors mon « vieil homme » avec ses vieux péchés n’existe désormais plus. Ainsi, comme Dieu regarde mon homme nouveau, il n’y a pas de vieux péchés dont il se souvienne. Je suis reconnaissant pour l’Expiation du Christ et pour ma capacité de devenir un homme nouveau.