Communiqué de presse

Des délégués canadiens assistent à un symposium sur le droit international et la religion à BYU

L’International Center for Law and Religion Studies (Centre international d'étude du droit et de la religion) de l'université Brigham Young, qui appartient à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a accueilli le 23e Symposium annuel sur le droit international et la religion du 2 au 4 octobre 2016. Le Symposium a reçu 95 délégués de 45 pays et a été traduit en 14 langues.

Le Canada était représenté par des délégués de renom : John Borrows, professeur à la faculté de droit de l’Université de Victoria et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le droit autochtone, et Gerald Filson, directeur des Affaires publiques de La communauté bahá’íe du Canada et membre de l’Assemblée spirituelle nationale, le conseil d’administration national de la Communauté au Canada.

John Borrows a parlé des pensionnats du Canada, de la réconciliation, des églises et des peuples autochtones. Il a expliqué le besoin d’une réconciliation et a conclu ainsi : « Nous trouvons de nombreuses réponses dans les domaines politique, juridique, économique et social, au sujet desquels j’écris, et que j’enseigne. Cependant, sans négliger l’importance de ces pistes de solution, je crois que nous devons mettre en pratique les enseignements spirituels de tous les groupes confessionnels afin de prendre en compte les drames qui se déroulent dans les réserves et dans les rues au quotidien en ce qui a trait aux peuples autochtones partout au pays. »

« Les enseignements, le sacrifice et la grâce de Jésus-Christ sont importants dans la quête de réconciliation pour les églises chrétiennes », poursuit Borrows. « Les chrétiens autochtones peuvent apprendre beaucoup par le renouvellement des structures autochtones et chrétiennes, ce qui s’obtient en écoutant la voix de nos ancêtres et en recherchant la main de Dieu dans notre environnement afin de nous guérir et de nous réconcilier les uns envers les autres et envers toutes les créations de Dieu. »

Gerald Filson a pris part à la table ronde intitulée « Coopération interconfessionnelle, droits religieux et pluralisme ». Il soutient que les normes et les valeurs morales dépassent le seuil minimal des droits de la personne relevant des conceptions universelles en matière de légalité et de moralité. Il affirme en outre que les normes éthiques puisent leur inspiration et leur force prescriptive en Dieu – ou dans le divin qui va au-delà de l’autonomie et de la liberté individuelles et au-delà de l’autonomie intersubjective sur laquelle sont fondées les lois de l’État de toute population souveraine dans une démocratie.

Selon Filson, de telles normes éthiques qui découlent de la religion insistent sur les obligations et les vertus, notamment la générosité, la fraternité, l’amour et le sacrifice ne peuvent être codifiées ou traduites en des normes légitimes en matière de droits de la personne. De telles vertus sont néanmoins essentielles pour affermir les normes. La coopération interconfessionnelle peut tirer profit du langage et de la solide expérience de la religion pour promouvoir une compréhension du droit fondamental humain qu’est la liberté de religion, en soulignant le rôle de la place qu’occupent la religion, le langage religieux et les valeurs dans l’arène publique.

Les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours ont un engagement particulier envers la liberté de religion. Six membres du Collège des douze apôtres sont parmi les principaux dirigeants mormons qui ont parlé de ce sujet dans pas moins de 30 allocutions partout dans le monde dans les dernières années. L’Église a aussi fait le lancement d’un nouveau site, religiousfreedom.lds.org [en anglais], qui offre des ressources sur la défense du principe que constitue la liberté de religion.

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.