Communiqué de presse

Des mères immigrantes ont recours à la foi pour surmonter les épreuves

Des mères immigrantes et membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours font appel à leur foi dans l’Évangile de Jésus-Christ pour les soutenir. Changer de pays est l’un des plus grands stress que peut vivre une personne. Les défis que rencontrent ces femmes immigrantes sont nombreux : apprendre d’une nouvelle langue, faire face à des différences culturelles, vivre loin de leur famille élargie et s’assurer que les besoins de base de leurs enfants sont satisfaits.

 

Nombre de ces femmes se disent prêtes à affronter n’importe quelles difficultés pour assurer une vie meilleure à leurs enfants. Laura Alcala, membre de l’Église de Toronto, a émigré du Mexique il y a deux ans. Elle dit que c’était une des décisions les plus difficiles qu’elle ait prises. « Je suis venue au Canada avec deux de mes trois filles. J’ai laissé derrière ma fille la plus âgée qui était enceinte de mon premier petit-enfant. J’ai quitté mon pays en mettant ma confiance dans notre Sauveur que je puisse un jour voir mon petit-fils », explique-t-elle.

Durant cette période éprouvante, Alcala a eu recours à sa foi en Jésus-Christ pour la soutenir. « Sans l’Évangile de Jésus-Christ, je n’aurais pas eu la force physique et spirituelle d’aller de l’avant. L’Évangile est le baume idéal pour mon âme parce que, en dépit de mes difficultés, je suis heureuse », relate-t-elle.

Russell M. Nelson, président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a expliqué ce qui suit : « Lorsque notre vie est centrée sur le plan du salut de Dieu et sur Jésus-Christ […] et sur son Évangile, nous pouvons connaître la joie, quoi qu’il arrive, ou n’arrive pas, dans notre vie » (« Joie et survie spirituelle », conférence générale d’octobre 2016).

Pour de nombreuses femmes immigrantes, le Canada offre des possibilités d’avancement sur le plan financier, éducatif, des soins de santé et, dans certains cas, ces occasions leur permettent d’échapper à de mauvais traitements. Une femme immigrante qui a fui les sévices a expliqué : « Grâce au jeûne, à la prière et au soutien de mes parents […] j’ai pu prendre la difficile décision de [déménager]. C’est l’amour qui nous pousse à agir, et la responsabilité que nous avons devant Dieu de veiller sur ses enfants d’esprit. »

Les saintes des derniers jours savent que « quelles que soient les conditions dans lesquelles [elles] vivent, [les femmes de l’Église] cherchent à élever et à renforcer les personnes qui les entourent » (« Les femmes dans l’Église »). Arlete Maria Da Silva, membre de l’Église célibataire, est arrivée au Canada avec le rêve d’acquérir une maison et de fonder sa propre entreprise. Dans ses moments de plus grande solitude, elle a cherché comment servir tendrement autrui, en particulier les jeunes filles. Elle attribue son succès à sa foi en Jésus-Christ pour la soutenir et l’encourager.

Ces femmes immigrantes poursuivent une longue tradition de femmes vertueuses qui sont « errantes dans un pays inconnu » (Alma 13:23), et qui continuent à croire en Dieu pour être délivrées. Notre mère Ève a quitté le jardin d’Eden pour obéir aux commandements (voir Moïse 4), Naomi a quitté Bethléem pour échapper à la famine (voir Ruth 1:1, 2) et Sariah a quitté Jérusalem en quête de la terre promise (voir 1 Néphi 2:2, 4, 5). Elles recherchaient toutes des bénédictions pour leur famille.

Elder Michael R. Murray, soixante-dix d’interrégion de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et responsable de la Colombie-Britannique, fait part de ces quelques réflexions pour la fête des Mères : « Tout au long de l’histoire, ce sont les mères qui ont recherché instinctivement de meilleures conditions, toujours au bénéfice de leurs enfants. C’est peut-être eux que Jésus-Christ avait à l’esprit quand il a dit : "Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point" (Hébreux 13:5). Des jours meilleurs, découlant d’un espoir et d’une foi en Christ, sont toujours à nos portes. »

Par Fashion Chavez Rabe

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.