Depuis 25 ans, le Centre international d’études religieuses et juridiques (ICLRS) de la Faculté de droit J. Reuben Clark de l’Université Brigham Young (Utah) réunit des sommités gouvernementales, universitaires et religieuses pour examiner des principes de liberté religieuse et des façons de mieux les mettre en application.
Le Symposium sur le droit international et la religion 2018 s’est tenu du 7 au 9 octobre et célébrait le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH); le thème en était : « Dignité humaine et liberté de religion et de croyance ». Les différentes sessions traitaient de l’histoire et de la mise en œuvre de la DUDH, de la dignité humaine comme idée centrale des droits de l’homme et de la protection de la liberté religieuse et de la dignité humaine au niveau international.
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Plus de 1 300 délégués, issus de 125 pays, ont assisté au symposium depuis sa création en 1993. Cette année, il y avait 98 délégués, issus de 51 pays, incluant trois Canadiens : Giulana Natale — directrice de l'Inclusion et de la liberté de religion, Bureau des droits de la personne, Affaires mondiales Canada — a participé à la séance plénière. Elle a résumé les initiatives principales du Canada pour soutenir la liberté de religion et de croyance.
La professeure Solange Lefebvre, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la gestion de la diversité culturelle et religieuse à l’Université de Montréal, et le professeur Dwight Newman, professeur de droit et titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les droits des Autochtones dans le droit constitutionnel et international à l'Université de la Saskatchewan, participaient à la séance sur le Canada, et ont examiné les causes importantes, passées et présentes, en matière de droit relatif aux droits de la personne.
W. Cole Durham Jr., directeur fondateur de l’ICLRS (Centre international d'études juridiques et religieuses) et professeur de droit Susa Young Gates à la Faculté de droit J. Reuben Clark de l’Université Brigham Young, a résumé : « La dignité est la toile de fond de nos dialogues. C’est le fondement de nos droits. C’est le rappel que notre vie morale se déroule dans des contreforts arides mais que nous sommes destinés à des sphères plus élevées. »
La dignité humaine et la liberté de religion et de croyance sont d’importance capitale pour les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Russel M. Nelson, 17e président de l’Église, a déclaré : « La liberté religieuse est essentielle pour éduquer des enfants justes. Des familles moralement responsables ne marginaliseront pas la liberté religieuse; elles l’encourageront et la protégeront » (cité dans « People of Faith Should Defend Freedom of Religion, Elder Oaks Says »).
Plus tard, Jean B. Bingham, présidente générale de la Société de Secours de l’Église, nous a rappelé que « [les femmes] représentent une force capable de créer une société où la paix, la liberté religieuse et les droits de la personne peuvent vraiment prospérer » (« Sister Bingham Says Religious Freedom Is Critical to Empowering Women »).
La liberté de religion devrait être la préoccupation de tous. En 2015, alors qu’il s’adressait au Conseil des Relations Internationales en Argentine en 2015, le président Dallin H. Oaks, premier conseiller dans la Première Présidence, a souligné que les croyants et les non-croyants doivent s’unir pour défendre les questions de conscience (voir « Challenges to Religious Freedom » et « En Argentine, l’apôtre Dallin H. Oaks déclare que la liberté religieuse est l’affaire de tous »).