Communiqué de presse

L’esprit des athlètes parapanaméricains
rejoint les valeurs mormones

Se trouver en présence de 1 600 athlètes de calibre mondial, chacun ayant une incapacité physique ou un déficit cognitif, est une leçon d’humilité et de respect. Pour Fulvio Martinez, un membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dont le mandat consiste à gérer les célébrations entourant les victoires quotidiennes aux Jeux parapanaméricains de 2015 à Toronto (du 7 au 15 août), être en leur compagnie est un privilège.

La foi et la persévérance sont des manifestations de grandeur et ni l’une ni de l’autre n’était en reste à ces Jeux. Cette constatation a poussé Martinez, le directeur de l’approche communautaire et des relations avec les médias, à méditer sur la force intérieure que nous possédons tous.

« Une grande partie des bienfaits du sport s’apparente au pouvoir du Tout-Puissant, qui intervient parfois en notre faveur, qui nous donne surtout la confiance de trouver la parcelle divine en nous, qui nous aide à atteindre de nouveaux sommets, à trouver de nouvelles forces et à reprendre espoir en luttant et en faisant preuve de sacrifices et de détermination », explique Martinez.

« La réalité est que nous ferons tous l’expérience de la souffrance, ajoute-t-il. Toutefois, nous n’arriverons pas tous à la canaliser pour en tirer le meilleur parti possible dans notre vie. Je crois que Dieu souhaite que nous abordions chaque situation que nous vivons en nous demandant ce que nous pouvons apprendre et de quelles façons nous pouvons progresser et devenir plus forts. »

Les incapacités congénitales ou résultant d’accidents plus tard dans la vie n’ont pas arrêté ces athlètes parapanaméricains : certains sont non-voyants, à d’autres, il manque un ou plusieurs membres. Des records ont été battus dans un large éventail de disciplines, notamment le tir à l’arc, le cyclisme, le lancer du javelot, le volleyball assis, la course, et le tennis en fauteuil roulant. Les limites physiques ou intellectuelles de ces athlètes ne les ont pas empêchés de tirer le meilleur d’eux-mêmes.

Dieter F. Uchtdorf, de la Première Présidence de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours affirme que nous avons tous à l’intérieur de nous ce désir d’exceller. « Pour ce qui est de se fixer des buts, nous devons nous souvenir d’une autre chose : il est presque certain que nous allons échouer, au moins à court terme. Mais au lieu de nous décourager, nous pouvons être rendus plus forts parce que cette compréhension nous ôte la pression d’être parfaits immédiatement. »

« On admet, dès le départ, qu’à un moment ou un autre, on peut échouer, poursuit-il. Cela enlève une grande partie de la surprise et du découragement liés à l’échec. […] Même si nous ne réussissons pas à franchir notre ligne d’arrivée, le seul fait de continuer à avancer nous rendra meilleurs. » (« Le meilleur moment pour planter un arbre », Le Liahona, janvier 2014)

Saad Rafi, le directeur général des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015 à Toronto, a déclaré : « La victoire dans la vie provient en fait du courage, de la force et de la persévérance. Cela fournit des modèles à la famille, surtout aux plus jeunes. Et là réside le véritable héritage et l’ultime victoire. »

« Mon moment de victoire » est une courte vidéo présentée tous les soirs avant la remise des médailles lors des célébrations entourant les victoires. Elle inclut la participation éclair de personnalités telles Rick Hansen et Michael « Pinball » Clemons, et traite de l’indomptable combativité de ces compétiteurs, tous des vainqueurs.

Une salle multiconfessionnelle avait été préparée, conformément aux normes du Comité international olympique, et était mise à la disposition des athlètes, vainqueurs ou vaincus, pour promouvoir leur bien-être spirituel avant ou après la compétition. Martinez y a aperçu des exemplaires du Coran et d’autres livres religieux, alors il a décidé d’y ajouter quelques exemplaires du Livre de Mormon.

Quelques heures après avoir remporté une médaille de bronze au tennis de table, un athlète argentin, par l’intermédiaire de son interprète, a exprimé sa gratitude pour la façon dont ces Jeux « éliminent les différences et nous mettent tous sur un pied d’égalité, en mesure d’atteindre nos objectifs ».

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.