Thème

La durabilité environnementale dans les structures de l’Église

Russell M. Nelson a déclaré : « Qu’allons-nous faire, nous qui sommes bénéficiaires de la création divine? Nous devons prendre soin de la terre, en être des intendants avisés et la préserver pour les générations à venir. Nous devons aussi nous aimer et prendre soin les uns des autres. »

L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours s’efforce de suivre ce conseil prophétique en gérant de manière responsable ses structures mondiales, notamment ses lieux de culte, ses temples, ses parcs de véhicules, ses fermes et ses établissements d’entraide et d’enseignement. De nombreux programmes ont été mis en œuvre il y a déjà plusieurs décennies. D’autres ont été lancés plus récemment, avec le développement de nouvelles technologies et l’apparition de nouvelles possibilités.

Pour orienter ses efforts en matière de développement durable dans l’ensemble de ses activités, l’Église a défini plusieurs priorités importantes, dont les suivantes :

Choisir les énergies renouvelables. L’Église dispose d’installations solaires depuis 1986. En novembre 2024, plus de 750 bâtiments appartenant à l’Église produisaient de l’énergie solaire sur place, notamment des lieux de culte, des temples, des écoles et des entrepôts. Des centaines d’autres bâtiments souscrivent à des programmes menés par les services publics pour être approvisionnés en électricité provenant de sources renouvelables. De plus, un petit nombre d’églises et de temples utilisent l’énergie géothermique pour le chauffage et la climatisation.

Améliorer l’efficacité énergétique. Pour l’Église, avoir des bâtiments à haute performance énergétique et bien isolés est un objectif de longue date. L’installation récente de DEL pour l’éclairage, de commandes intelligentes pour le chauffage, la climatisation et l’irrigation, et le stockage par batterie lorsque les réseaux électriques locaux ne sont pas fiables font partie des améliorations récentes des bâtiments.

Conserver l’eau, conformément aux besoins écologiques et aux ressources disponibles. Dans les régions où les ressources en eau sont limitées, l’Église réduit sa consommation en eau en installant des systèmes intelligents de contrôle de l’irrigation, en réduisant le nombre de pelouses sous-utilisées et en modernisant les terrains dont elle dispose par des aménagements paysagers économes en eau (aussi appelés jardins xérophiles ou jardins secs). Par ailleurs, l’Église collabore avec les pouvoirs publics et a fait don de dizaines de milliers de parts de son quota d’eau pour aider à protéger le Grand Lac Salé.

Réduire, réutiliser et recycler pour éviter le gaspillage de matériaux. L’Église s’efforce d’obtenir ses matériaux au moyen de chaînes d’approvisionnement durables, et limite autant que possible la mise en décharge des déchets. Voici quelques initiatives notables :

  • Cent pour cent des gobelets de Sainte-Cène sont fabriqués à partir de plastique recyclé et peuvent être recyclés après les services de culte là où les municipalités locales le permettent. Selon des experts externes, le plastique recyclé présente l’impact environnemental global le plus faible, même en comparaison des gobelets en carton.
  • Les imprimeries basées aux États-Unis sont dotées de vastes capacités de recyclage.
  • Tous les appareils électroniques usagés des bâtiments appartenant à l’Église aux États-Unis et au Canada sont collectés pour être donnés ou recyclés de manière responsable.
  • En Amérique latine, les centres de distribution de l’Église remplacent les sacs en plastique par des sacs réutilisables.
  • Les imprimeries basées au Pérou sont certifiées pour l’utilisation de bois provenant de sources durables.
  • Au Brésil, on commence à distribuer des t-shirts de conférences de jeunesse fabriqués à partir de plastique recyclé.

Réduire les émissions liées aux transports. L’Église a adopté des normes élevées en matière de consommation de carburant pour son parc automobile mondial. Son parc automobile est notamment utilisé par les gestionnaires des biens immeubles, les missionnaires et d’autres employés. Des abris pour vélos sont fournis lorsqu’un nombre suffisant de membres se déplace à vélo. Des bornes de recharge pour véhicules électriques ont été installées dans quelques temples et lieux de culte où elles sont prescrites par les autorités locales ou là où elles représentent une opportunité stratégique.

Adopter une conception, un développement et une construction durables de nos bâtiments. Lors de la construction de temples et d’autres bâtiments, l’Église tient compte des matériaux, des emplacements et des méthodes nécessaires pour assurer leur fonctionnement et leur entretien à long terme d’une manière respectueuse de l’environnement. Dans les zones plus rurales, assurer la durabilité implique souvent l’utilisation de conceptions plus petites et plus locales, qui nécessitent moins d’énergie.

Pratiquer l’agriculture et l’élevage durables dans les fermes d’entraide et d’investissement de l’Église dans le monde entier. Cela comprend l’utilisation d’un certain nombre de pratiques qui soutiennent la productivité des terres à long terme et contribuent à réduire les conséquences néfastes sur l’environnement : cultures en couverture; rotation des cultures; techniques culturales simplifiées et semis direct; gestion des pâturages; technologies de précision pour réduire l’utilisation d’eau, de déchets et de produits chimiques.

S’adapter aux risques climatiques et améliorer la résilience, en particulier dans la mise en œuvre de projets humanitaires pertinents et les normes d’entretien des installations. Les évènements climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquents. Ils affectent de manière disproportionnée les populations pauvres et vulnérables qui n’ont pas les ressources nécessaires pour s’adapter à des conditions imprévisibles ou se remettre des dommages à long terme. Depuis des décennies, l’Église participe fréquemment à des projets visant à embellir et à fortifier les collectivités locales. Ces projets sont variés et vont du parrainage de jardins en milieu urbain à la plantation d’arbres pour réduire l’érosion des sols. De plus, en partenariat avec des organisations non gouvernementales accréditées, l’Église contribue de manière importante aux initiatives mondiales en matière de sécurité alimentaire, d’indépendance énergétique et d’accès à l’eau potable, qui ont toutes des conséquences environnementales considérables.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les efforts humanitaires de l’Église.

Documentation complémentaire

Pour consulter ce thème en anglais

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.