Communiqué de presse

Les microcrédits aident les nouveaux arrivants à relancer leur carrière au Canada

Une aide financière de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours offre aux nouveaux arrivants au Canada une seconde chance de relancer leur carrière dans les domaines pour lesquels ils ont été formés. Le don de 300 000 $ CA (220 000 $ US) à Windmill Microlending (WM) permettra à au moins 60 immigrants et réfugiés d’obtenir de nouvelles accréditations, leur donnant ainsi l’occasion de poursuivre leur carrière dans leur domaine et de mieux s’intégrer au marché du travail canadien.

Leeja, originaire de l’Inde, n’a pas pu poursuivre sa carrière d’infirmière après son arrivée au Canada, malgré ses 15 années d’expérience. Grâce au soutien de Windmill, elle est aujourd’hui fière d’être infirmière autorisée à Calgary.

« Pour de nombreux nouveaux arrivants au Canada, comme Leeja, le chemin vers le succès professionnel est semé d’embûches. Malgré leur formation et leurs années d’expérience, des barrières systémiques peuvent empêcher les immigrants qualifiés de travailler dans leur domaine », explique Sandy Marett, directrice nationale de la philanthropie et des campagnes chez WM.

WM donne aux immigrants et réfugiés qualifiés les moyens d’atteindre le succès professionnel et la prospérité financière en offrant des microcrédits pouvant atteindre 15 000 $ CA (11 000 $ US). Ces prêts aident les clients à obtenir les licences ou la formation canadienne requises pour exercer leur profession et décrocher un emploi correspondant à leur niveau d’éducation, de compétences et d’expérience.

Le don de l’Église et la collaboration avec WM reflètent une mission commune : renforcer les communautés par l’éducation et l’emploi, en outillant les nouveaux arrivants pour favoriser leur réussite.

Elder James E. Evanson, Autorité générale des Soixante-Dix, a déclaré : « Ces prêts représentent bien plus qu’une aide financière. Ils permettent aux individus de partager leurs talents, leur potentiel et leurs dons avec nous tous. Il y a un véritable pouvoir dans l’autonomie, et ce pouvoir nous élève vers notre plein potentiel. »

Windmill Microlending a été fondé grâce à la compassion et à la détermination de la Dre Maria Eriksen, psychologue à Calgary, qui avait remarqué une tendance préoccupante dans l’hôpital où elle travaillait : de nombreux employés de soutien et d’entretien étaient en réalité des professionnels formés à l’étranger, incapables d’exercer leur métier au Canada malgré leurs qualifications. Déterminée à changer les choses, elle a contribué à la création de WM (anciennement le Fonds d’accès aux immigrants) pour offrir des microcrédits abordables aux nouveaux arrivants souhaitant faire reconnaître leurs compétences.

Depuis sa fondation, WM a soutenu plus de 14 000 nouveaux arrivants, accordant plus de 2 600 prêts cette année seulement. L’impact est transformateur : en moyenne, les clients triplent leurs revenus en quelques années, passant souvent de petits boulots à une carrière pour laquelle ils étaient déjà formés. Ces prêts ne se contentent pas de sortir des personnes et leurs familles de la pauvreté — ils stimulent aussi l’économie canadienne en répondant aux pénuries de main-d’œuvre dans des secteurs clés comme la santé, le génie civil et les technologies de l’information.

La majorité des prêts servent à réaccréditer des professionnels très recherchés : dentistes (33 %), médecins (14 %), pharmaciens (10 %), infirmières et infirmiers (5 %) et avocats (4 %). Par exemple :

• Yasemin, une réfugiée turque, est déterminée à reprendre sa carrière d’avocate au Canada. Tout en travaillant pour subvenir à ses besoins, elle étudie le droit à l’Université de Toronto et espère passer l’examen du barreau à l’automne 2025.

• Toleola, née au Niger, a obtenu un prêt de 7 000 $ CA (5 100 $ US) et construit son avenir en Ontario, où elle aspire à devenir pharmacienne autorisée.

• Omar, originaire de la Jordanie, vit maintenant au Manitoba et travaille à faire reconnaître ses qualifications pour exercer le droit au Canada.

• Sarah, des Philippines, a fait de l’Alberta son nouveau chez-soi et souhaite devenir pharmacienne autorisée.

Avec un taux de remboursement de 95 %, le modèle de Windmill est durable et autonome. La plupart des clients remboursent leur prêt en moins de quatre ans, ce qui permet de réutiliser les fonds pour aider d’autres personnes. Grâce à ce modèle de « payez-le en retour », le don de 300 000 $ CA (220 000 $ US) de l’Église pourrait bénéficier non seulement à 60 nouveaux arrivants, mais aussi à bien d’autres dans les années à venir.

Elder Patrick Kearon, du Collège des Douze Apôtres, a déclaré à propos des réfugiés parmi nous :

« Sortons de notre zone de confort et puisons dans notre abondance pour donner à ces personnes l’espérance d’un avenir meilleur, la foi en Dieu et en notre prochain, et l’amour qui transcende les différences culturelles et idéologiques — cette merveilleuse vérité que nous sommes tous enfants de notre Père céleste. » (Un refuge contre la tempête, conférence générale d’avril 2016)

Ce partenariat s’inscrit dans cette vision : un avenir où chacun, peu importe son origine, peut s’épanouir.

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Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.