« Deux des rôles les plus importants du père dans la vie de ses enfants sont d’être un bon exemple et un guide », a dit le président Dieter F. Uchtdorf, deuxième conseiller dans la Première Présidence de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (« Notre Père, notre Guide », Le Liahona, juin 2016).
La Salle de presse a demandé à deux pères canadiens de partager leurs réflexions sur la paternité.
Calvin Anderson de Millet, en Alberta, est tombé amoureux d’une mère célibataire prénommée Christina. Quand ils se sont mariés en 2013, Anderson voulait être plus qu’un beau-père pour Kael, le fils de six ans de Christina. Anderson a donc adopté légalement Kael et aime l’entendre l’appeler « papa ».
« Devenir père m’a aidé à comprendre les bénédictions et les défis d’élever un enfant, nous dit Anderson. Cela m’a permis de développer une relation plus intime avec mon propre père et avec mon Père céleste, parce que je comprends maintenant la joie et l’amour inconditionnels que l’on ressent pour ses enfants, même durant des périodes de frustration et de déception. Ce que je souhaite pour mon fils est d’éliminer ses inquiétudes physiques et émotionnelles, et d’être en mesure de le soutenir et de l’aimer assez pour alléger ses fardeaux, tout comme notre Père dans les cieux le fait pour tous ses enfants. »
Jonathan Walker de Cambridge, en Ontario, est le père de cinq enfants de deux à onze ans. Il a un travail exigeant et est actuellement l’évêque de l’assemblée locale. « La paternité est remplie de joies, de bonheur, d’inquiétudes et d’amour, dit-il. Les pères sont bénis d’avoir la responsabilité et l’expérience d’élever et de préparer les enfants à retourner au Dieu qui leur a donné la vie. Quelle merveilleuse occasion nous avons en tant que pères de développer l’amour chrétien afin d’élever ces précieux enfants et de faire de nos familles, de nos foyers et de notre monde un endroit meilleur. »
Les dirigeants de l’Église soulignent l’importance des pères au sein de la famille et de la société : « Par décret divin, le père doit présider sa famille dans l’amour et la droiture, et a la responsabilité de pourvoir aux besoins vitaux et à la protection de sa famille. La mère a pour première responsabilité d’élever ses enfants. Dans ces responsabilités sacrées, le père et la mère ont l’obligation de s’aider en qualité de partenaires égaux. » (« La famille : Déclaration au monde »). La déclaration enseigne en outre que « les parents ont le devoir sacré […] d’apprendre à [leurs enfants] à s’aimer et à se servir les uns les autres, à observer les commandements de Dieu et à être des citoyens respectueux des lois, où qu’ils vivent ».
Les bons pères influencent la vie de leurs enfants de plusieurs façons positives. « Le père guide ses précieux enfants, explique le président Uchtdorf, [et] montre par son bon exemple la façon de mener une vie honnête. Le père ne laisse pas ses enfants seuls mais se précipite pour leur porter secours, les aidant à se relever chaque fois qu’ils trébuchent. Et parfois, quand la sagesse le lui dicte, le père laisse ses enfants affronter les difficultés, comprenant que c’est la meilleure manière pour qu’ils apprennent. » (« Notre Père, notre Guide », Le Liahona, juin 2016).
Puissions-nous tous nous rappeler combien les pères sont précieux et nécessaires dans leurs famille, dans la société et dans le plan éternel de Dieu pour ses enfants.
Par Mary Chapman