Communiqué de presse

Décès de l’ancienne présidente générale de la Société de Secours, Elaine L. Jack, à 97 ans

Sœur Jack, qui a été présidente générale de la Société de Secours de 1990 à 1997, laisse le souvenir d’une femme rassembleuse et d’une disciple de Jésus-Christ.

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Rachel Sterzer Gibson, Church News

Elaine L. Jack, qui a servi comme douzième présidente générale de la Société de Secours de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours de 1990 à 1997, est décédée le 10 juin 2025. Elle avait 97 ans.

Lors d’une entrevue accordée au moment où elle a été appelée en tant que dirigeante, sœur Jack s’est remémorée sa jeunesse. Elle se demandait parfois, alors qu’elle se trouvait sur un chemin de terre près de chez elle, à Cardston (Alberta), et regardait au loin les sommets enneigés des montagnes Rocheuses : « Est-ce que je verrai un jour l’autre versant de ces montagnes? » (Church News, 13 juin 1987, p. 5).

En tant qu’épouse d’un chirurgien, puis à titre de conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles et présidente générale de la Société Secours, sœur Jack a vécu et servi dans de nombreux États et a beaucoup voyagé de par le monde, faisant l’expérience d’une grande diversité de cultures.

Elle a constaté que l’Église est « remplie de femmes différentes, intéressantes et fidèles ». Mais elle a également reconnu la formidable unité qui se dégage de l’Évangile de Jésus-Christ.

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Elaine L. Jack, qui a été présidente générale de la Société de Secours de 1990 à 1997. Photo de Garry Bryant, avec l’aimable autorisation de Church News. Tous droits réservés.

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« La Société de Secours est merveilleuse parce que nous nous rejoignons en tant que sœurs qui viennent au Christ. Dans tous nos rôles, comme sœurs, épouses, mères, filles, amies, colocataires, enseignantes, dirigeantes, etc., nous nous efforçons de nous tourner vers le Sauveur. Je sais combien l’organisation de la Société de Secours peut être enrichie par ce que chacune y apporte. Pensez à la façon dont nous nous sentons unies même si nous sommes toutes différentes » (« Charity : How We Treat Each Other », réunion spirituelle à BYU, 10 mars 1992).

Sœur Jack nous a enseigné que les saintes des derniers jours du monde entier – des Philippines au Japon, de l’Angleterre à la Nouvelle-Zélande et de Paris à Saint-Pétersbourg – font partie d’un grand tout.

« Nous avons besoin les unes des autres pour que notre fraternité soit complète. Lorsque nous tendons la main à nos sœurs, nous tendons la main à tous les continents, car nous venons de toutes les nations. Nous sommes unies quand nous essayons de comprendre ce que le Seigneur a à nous dire, ce à quoi il nous destine. Nous parlons des langues différentes, pourtant nous formons une famille qui peut être d’un seul cœur. Nous travaillons, nous jouons, nous mettons des enfants au monde, nous les élevons, nous rêvons; nous pleurons, nous prions, nous rions, nous battons parfois des mains de joie. Nous nous rendons compte que la vie ici-bas nous enseigne que nous avons besoin de notre Sauveur, Jésus-Christ », a-t-elle déclaré (« L’amour ne succombe jamais », Retransmission satellite du cent cinquantenaire de la Société de Secours, 14 mars 1992).

Née le 22 mars 1928, Elaine Low est issue d’une famille de vaillants pionniers saints des derniers jours. Ayant grandi dans la petite ville agricole de Cardston, sœur Low vivait à moins d’un pâté de maisons du temple de Cardston, en Alberta. Elle jouait de l’orgue le dimanche et transcrivait souvent les bénédictions patriarcales pour son grand-père, qui était patriarche.

 

Elaine L. Jack (à droite), alors conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, en compagnie de la présidente, Ardeth Kapp (au centre), et de Jane B. Malan (à gauche). 2025 par Intellectual Reserve, Inc. Tous droits réservés.

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Son père, Sterling O. Low, lui a enseigné la « valeur du travail », tandis que sa mère, Lovina Anderson Low, a apporté une touche de raffinement à sa vie, a-t-elle confié (« Optimism, joy assets of new president », Church News, 12 mai 1992).

Elle a terminé première de sa promotion au collège, puis s’est inscrite à l’Université de l’Utah où elle a étudié l’anglais. Elle y a rencontré son futur époux, Joseph E. Jack. Ils se sont mariés dans le temple de Cardston, en Alberta, le 16 septembre 1948. Ils ont quatre fils, 16 petits-enfants et 20 arrière-petits-enfants.

Frère Jack a décrit sa femme comme quelqu’un de joyeux et d’optimiste. « Elle a la capacité d’élever ses semblables. Les gens se sentent bien lorsqu’ils sont en sa compagnie », a-t-il révélé.

Dans son dernier discours lors de la conférence générale d’avril 1997, sœur Jack a remercié son mari pour sa « constance, son sens de l’humour, son bon sens et sa droiture », ainsi que ses quatre fils, qui « ont suivi son exemple en [la] soutenant fidèlement ».

Leurs sorties familiales préférées comprenaient le golf, le ski et la randonnée pédestre. « Nous aimons nous retrouver pour nous divertir », a-t-elle expliqué en parlant de l’éducation de ses quatre fils.

Frère Jack est décédé en 2017, après 68 ans de mariage.

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Au centre de tri de Deseret Industries en 1992, Robert D. Hales, évêque président (à droite) montre des couveuses à (de gauche à droite) : Thomas S. Monson, conseiller dans la Première Présidence, Elaine L. Jack, présidente générale de la Société de Secours, James E. Faust, du Collège des douze, et Rex D. Pinegar, de la présidence des soixante-dix. Des couveuses similaires sont encore envoyées dans divers pays dans le cadre des activités humanitaires de l’Église. 2025 par Intellectual Reserve, Inc. Tous droits réservés.

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Du fait de la carrière médicale de frère Jack, la famille a vécu à New York, à Boston et même deux ans en Alaska, où leur branche de neuf personnes ressemblait plus à une « brindille », se souvient sœur Jack. Les membres se réunissaient dans la maison des Jack et c’était « une période qui a fortifié [notre] témoignage », a-t-elle confié (Ensign, mai 1987).

Sœur Jack a siégé au conseil d’administration de la Société de Secours de 1972 à 1984, puis a été appelée comme deuxième conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles sous la présidence de Ardeth Kapp.

« [Elaine] peut aspirer à la perfection et viser les étoiles, mais elle sait aussi être réaliste et pratique en gardant les pieds sur terre », a déclaré Sœur Kapp à son sujet.

Lorsqu’elle a été appelée comme nouvelle dirigeante de la Société de Secours en 1990, sœur Jack est devenue la première présidente originaire d’un pays autre que les États-Unis.

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Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (deuxième à partir de la gauche); Elaine L. Jack (à gauche), ancienne présidente générale de la Société de Secours; Ardeth G. Kapp, ancienne présidente générale des Jeunes Filles; et Patricia T. Holland sont réunis pour une photo après la cérémonie d’inauguration du pavillon Ardeth G. Kapp au Heber Valley Girls Camp à Heber (Utah), le lundi 20 juin 2022. Photo de Mengshin Lin, avec l’aimable autorisation de Church News. 2025 Deseret News Publishing Company. Tous droits réservés.

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Sous sa direction, la Société de Secours a lancé un projet d’alphabétisation dans l’Évangile, un programme visant à aider les sœurs du monde entier à apprendre à lire.

« La capacité de lire est plus qu’une simple compétence de la vie terrestre. Elle est également importante pour notre progression éternelle, a expliqué sœur Jack. Si nous voulons amener des âmes au Christ, elles doivent être capables de comprendre les commandements fondamentaux et les principes de l’Évangile qui se trouvent dans la parole de Dieu – les Écritures » (« Goal of learning to read: to expand the horizons of gospel understanding », Church News, 1er octobre 1994).

C’est aussi au cours de son mandat que l’organisation a souligné son 150e anniversaire. Dans le cadre de cette célébration, la présidente Jack a encouragé les sœurs du monde entier à servir dans leur collectivité. Dans un entretien avec Julie Beck, qui a été la quinzième présidente générale de la Société de Secours, sœur Jack a relaté comment la présidente de la Société de Secours d’une paroisse de Californie avait répondu à l’invitation en demandant au conseil municipal quel service était nécessaire dans la communauté.

Le conseil municipal a demandé : « Vous voulez dire que 20 000 groupes dans le monde vont faire la même chose? » Lorsque la présidente de la Société de Secours a répondu par l’affirmative à sa question, il a dit : « Vous allez changer le monde. »

« Et je pense que c’est ce que nous avons fait », a dit sœur Jack, « de manière positive ».

La présidence générale à cette époque, qui comprenait les conseillères Chieko N. Okazaki et Aileen Hales Clyde, a été à l’origine de changements dans le programme d’études de l’organisation. Elle a en outre orchestré la diffusion par satellite du cent cinquantenaire de la Société de Secours, la première retransmission en direct à l’intention des femmes de dix grandes villes dans le monde, en plus de celles des États-Unis, du Canada et des Antilles.

« Grâce à cette retransmission, a dit sœur Jack, debout au pupitre le 14 mars 1992, nous sommes unies comme jamais auparavant. Dans toute l’histoire de l’Église, les femmes de Sion n’ont jamais été aussi étroitement liées les unes aux autres. C’est là un symbole qui nous rappelle que nous sommes assemblées dans la plus grande de toutes les causes : l’Évangile de Jésus-Christ. »

Après la relève de sœur Jack comme présidente générale de la Société Secours en 1997, elle et son mari ont servi en tant que président et intendante du temple de Cardston, en Alberta, jusqu’en 2000. Outre ses appels de dirigeante dans l’Église, sœur Jack a occupé de nombreuses fonctions, notamment celles de conseillère dans la présidence de la Société de Secours de pieu, de présidente de la Société de Secours de paroisse, de présidente des Jeunes Filles et d’organiste.

Sœur Jack a décrit l’Évangile de Jésus-Christ comme la « plus grande force directrice » de sa vie. « Quand je dis que c’est un évangile joyeux, je le pense vraiment », a-t-elle déclaré (Ensign, mai 1990).

Selon son avis de décès, l’une des expressions préférées de sœur Jack était : « Ne sommes-nous pas bénis? » Parmi ses bénédictions figuraient ses frères et sœurs, Bruce (Ruth), Jean (Owen) et David (Jerry). Elle laisse dans le deuil ses fils David (Gayle), Bill (Madeline), Eric (Karen) et Gordon (Jill), 16 petits-enfants et 20 arrière-petits-enfants.

Sa dépouille sera exposée de 18 h à 20 h le vendredi 13 juin au salon Wasatch Lawn Mortuary, 3401 South Highland Drive, Salt Lake City. Les obsèques se tiendront à 13 h le samedi 14 juin, à la chapelle de la 18e paroisse de Holladay, 2625 East Milo Way, Holladay (Utah).

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