Communiqué de presse

Des adolescents canadiens se lèvent au petit matin pour étudier les Écritures

Les adolescents adorent dormir. En fait, selon certaines études, ils constituent le groupe d'âge qui dort le plus. Et pourtant, environ 3 000 adolescents membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dans tout le Canada font sonner leur réveil à l'aube – non pas pour aller nager, mais pour approfondir leurs connaissances de Jésus-Christ.

Certains font jusqu'à une heure de trajet en voiture ou en transports en commun tous les jours de la semaine pour assister à des sessions d'étude de cinquante minutes avec des jeunes qui partagent les mêmes valeurs. Ces classes, qu’on appelle « séminaire », ont souvent lieu dans la tranquillité du matin. D'autres étudiants, qui ne peuvent assister aux cours en personne en raison de la distance, participent à des classes en ligne. Renoncer à quelques heures de sommeil a des retombées positives pour ces jeunes.

« Je crois que le fait d'aller au séminaire m'a aidé à rester fidèle à l'Évangile [de Jésus-Christ], a dit Emily Dunham, qui s'est jointe l'Église à 16 ans dans la petite ville de Grand Bay–Westfield au Nouveau-Brunswick. Je suis la seule membre de l'Église dans ma famille, alors le séminaire m'a été très utile. Tous les matins, j'avais quelque chose pour me soutenir spirituellement. »

Cela n'a pas été simple. « Je ne suis pas matinale, et je pense que mes parents me croyaient dingue de me lever si tôt, a expliqué Dunham. Mais j'étais enthousiaste, ce qui facilitait les choses. »

Puiser de la force auprès de ses pairs

Le séminaire matinal présente de nombreux avantages pour les adolescents de l'Église, selon David Goldthorp, le directeur du séminaire et de l'institut de la région du centre du Canada pour l'Église de Jésus-Christ.

« Même les jeunes qui ne peuvent assister au séminaire qu’à distance se renforcent mutuellement, a expliqué Goldthorp. Parfois, ils sont les seuls membres [de l'Église] dans leur école ou leur famille, ou ils fréquentent une petite branche qui comprend seulement quelques adolescents. Ressentir le soutien et l'amitié de leurs pairs est très important pour eux. Cela les aide à savoir qu'ils ne sont pas les seules personnes à essayer de vivre l'Évangile. »

Le séminaire permet également aux adolescents d'acquérir la force d'affronter les épreuves et les tentations de la vie quotidienne, de renforcer leur foi, de développer leur autodiscipline, d'étudier les Écritures, d'apprendre les principes de l'Évangile et de se sentir plus proches de Jésus-Christ.

Tout le monde n’est pas coulé dans le même moule

« Le séminaire en personne, tôt le matin, ne convient pas toujours à tout le monde, a expliqué Karen Ross, qui donne ce cours en ligne en Nouvelle-Écosse. La distance à parcourir dans les zones rurales peut être un défi, ou un étudiant peut souffrir d'anxiété sociale et préférer les rencontres en ligne. Mais l'engagement et l'autodiscipline requis sont tout aussi importants. »

« Les étudiants du séminaire en ligne sont responsables de leur propre apprentissage, a poursuivi Ross. Au lieu d'être sollicités une ou deux fois en classe pour lire une Écriture ou répondre à une question, ils préparent toute la leçon par eux-mêmes et assistent à une réunion de groupe Zoom par semaine. Cela les aide à développer de solides compétences personnelles en matière d'étude des Écritures. Ils doivent être motivés. »

L'Église s'efforce de répondre aux besoins des étudiants qui vivent des situations différentes afin que tous les jeunes de 13 à 18 ans puissent participer au séminaire. À Edmonton, en Alberta, certains cours sont offerts de 17 h à 18 h. Dans d'autres régions de l'Alberta, environ 1 104 jeunes suivent les cours du séminaire pendant la journée scolaire dans un bâtiment adjacent de l'Église.

Le Canada est le premier pays à organiser un séminaire en dehors des États-Unis

Dans les provinces de l'Atlantique, les étudiants sont séparés par des distances considérables. « Et pourtant, le séminaire est une expérience sociale vraiment importante pour beaucoup, a expliqué Richard Cartier, le directeur de la région du nord-est de l'Amérique du Nord. On peut citer l’exemple d’une jeune femme qui vit à une heure et trente minutes du bâtiment de l'Église le plus proche et à la même distance du jeune actif le plus proche dans le pieu. Le séminaire constitue pour elle un point de contact essentiel avec sa communauté religieuse. »

Les premières classes du séminaire ont eu lieu en 1912 pendant les heures de cours normales dans un bâtiment du séminaire adjacent à l'école secondaire Granite à Salt Lake City, en Utah. Au fur et à mesure que le nombre de membres de l'Église augmentait dans le monde, des classes matinales ont été créées. En 1948, le Canada est devenu le premier pays en dehors des États-Unis à organiser le programme du séminaire.

« Nos jeunes vivent dans un monde très bruyant, a mentionné Goldthorp. Tôt le matin, lorsque le monde est plus calme, le Seigneur a une meilleure chance de parler à leur âme et d'apaiser leur esprit. Notre objectif, en tant que responsables du séminaire, n'est pas simplement de transmettre des informations; c'est la conversion à l'Évangile qui importe. »

Insuffler un élan dans la bonne direction

M. Russell Ballard, le président suppléant du Collège des douze apôtres, a commencé à assister au séminaire seulement quand il était en onzième année. Son père n'était pas un membre actif de l'Église et travaillait souvent le dimanche. Un ami a invité le président Ballard à participer à ce programme, ce qui a changé le cours de sa vie.

« Mon assistance au séminaire est l’une des choses qui m’a fait prendre la bonne direction dans ma vie, a déclaré le président Ballard lors de la diffusion de la formation annuelle sur le séminaire et l'institut de 2022. Au séminaire, mon cœur a été touché et les semences de mon témoignage ont été plantées dans mon âme. Je ne me souviens pas de tous les enseignements, mais je me souviens de ce que je ressentais lorsque j’y assistais. Je me souviens aussi d’avoir ressenti que j’étais à ma place. »

« Dans le monde de conflits dans lequel nous vivons, ces jeunes ont besoin de la joie et de la paix que nous offre notre Sauveur Jésus-Christ grâce à son Évangile. Ils ont besoin de ressentir dans leur cœur l’amour que notre Sauveur a pour chacun d’eux. »

Par Gail Newbold, du Conseil de la Communication du Canada

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Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.