Communiqué de presse

Journée internationale de l'alphabétisation : Deux saints des derniers jours encouragent l'alphabétisation au Canada

Saviez-vous qu'un Canadien sur six obtient un résultat égal ou inférieur au niveau le plus bas de l'ensemble des tests d'alphabétisation les plus élémentaires, et que 48 % des adultes canadiens n'ont pas atteint le niveau d'alphabétisation d'une école secondaire?

Consultez le document infographique « Littératie fondamentale : statistiques »

Le 8 septembre 2022 marque la 55e Journée internationale de l'alphabétisation de l'UNESCO. Selon cette organisation, «malgré les progrès réalisés [à l’échelle mondiale], les défis persistent, car au moins 771 millions d’adultes dans le monde n’ont pas aujourd’hui les compétences de base en alphabétisation».

Audrey Azoulay, la directrice générale de l'UNESCO, a déclaré ceci : « [Par] la célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation, l’UNESCO appelle tous les acteurs du domaine de l’éducation, et au-delà, à repenser le rôle de l’alphabétisation. »

Découvrez l'appel à l'action de l'UNESCO dans cette vidéo émouvante : « Journée internationale de l’alphabétisation 2021 – L’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique ».

Les saints des derniers jours soutiennent les efforts en matière d'alphabétisation dans le monde et croient en l'importance de l'apprentissage permanent. Chieko Okazaki, une ancienne première conseillère de la présidence générale de la Société de Secours, nous a encouragés ainsi : « Peut-être certain[e]s parmi vous pensent-[ils] que leur chance d’accroître leurs connaissances est passée. Ce n’est pas le cas. Vous pouvez apprendre à tout âge. » Sachez bien mener votre barque », conférence générale d’octobre 1994).

À l'occasion de la Journée internationale de l'alphabétisation, deux membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours nous font part de leur histoire sur la promotion de l'alphabétisation au Canada.

I. Transformer les faiblesses en forces

Rachel Wagner Lemblé, une sainte des derniers jours de Montréal, nous a raconté son parcours vers l'alphabétisation, depuis les défis de la petite enfance jusqu'à une carrière où elle partage le don de l'alphabétisation.

Enfant, Lemblé se souvient avec émotion des visites qu'elle faisait avec sa mère chez un ergothérapeute. Ce n'est que plus tard qu'elle a compris que ces consultations visaient à remédier à son problème de lecture. Sa mère s’efforçait de promouvoir la lecture à la maison, même si trois de ses cinq enfants souffraient de dyslexie. Cette approche a façonné l'amour de Lemblé pour l'alphabétisation et sa carrière, qui l'a finalement menée à un poste de directrice générale du Conseil de littératie de la Rive-Sud (SSLC) à Montréal.

La pandémie de COVID-19 s'est révélée un défi de taille en ce qui a trait aux efforts mondiaux d'alphabétisation. Selon l'UNESCO, « la Journée internationale de l'alphabétisation de cette année sera célébrée dans le monde entier sous le thème “Transformer les espaces d'apprentissage d'alphabétisationˮ et sera l'occasion de repenser l'importance fondamentale [de ces] espaces pour renforcer la résilience et assurer une éducation de qualité, équitable et inclusive pour tous ».

L'organisation de Lemblé a relevé les défis posés par la COVID-19 en créant la Judith Shurman Lifelong Learning Initiative (programme d'apprentissage permanent Judith Schurman), des programmes en ligne conçus pour les personnes âgées. La pandémie a poussé le SSLC à utiliser des outils virtuels pour répondre aux besoins des élèves du monde entier.

Aujourd'hui, Lemblé dirige plusieurs programmes dans la région de Montréal, notamment le tutorat pour adultes, l'initiation à la musique pour les enfants et les cours pour les adultes ayant une déficience intellectuelle. Elle insiste sur l'importance d'étendre l'alphabétisation au-delà de la simple lecture et à des clientèles autres que les enfants. Ces programmes initient les élèves à la lecture de diverses manières, adaptées à leurs besoins. « La langue devient séduisante lorsque vous l'entendez d'une manière agréable de la part d'une personne qui se préoccupe sincèrement de votre apprentissage, qui s'intéresse vraiment à vous », a conclu Lemblé.

II. La passion de la lecture rapide

George Stancliffe, de la Colombie-Britannique, éprouve un enthousiasme communicatif pour la lecture rapide. Sa passion a débuté il y a plus de cinq décennies. Initié à la lecture rapide dans son enfance, il a finalement décidé qu'il voulait la maîtriser. Après des années d'autoapprentissage, un cours professionnel et une pratique intermittente, il s'est efforcé d'acquérir ce qu'il appelle une « bonne aisance » dans ce domaine.

Puis, à 38 ans, Stancliffe a découvert un facteur clé de l'alphabétisation par lecture rapide : la taille des caractères. Cette découverte lui a permis de développer une méthode unique de lecture rapide et de commencer à l'enseigner aux autres. Depuis ce temps, il partage sa passion de longue date avec des centaines d’élèves dans le monde entier en donnant des cours en ligne et dans sa collectivité, dans des centres communautaires et dans des écoles.

Dans la première classe de Stancliffe, composée de seulement douze adultes, peu d’élèves arrivaient à progresser. Un jour, une élève a amené son fils d'âge élémentaire au cours parce qu'elle ne pouvait trouver de gardiens d'enfants. En l'espace d’un quart d’heure, l'enfant pouvait lire 800 mots par minute et en comprenait parfaitement le sens. Sa réussite a donné de l'espoir aux adultes, qui ont commencé à faire des progrès eux aussi.

Après avoir réussi avec les adultes, Stancliffe s'est intéressé à l'enseignement aux enfants. Il a constaté qu'ils étaient généralement plus aptes à la lecture rapide. Stancliffe est désormais connu dans le monde entier comme le plus grand expert de l'enseignement de la lecture rapide aux enfants. Son premier livre, « Speed Reading 4 Kids », est maintenant publié en cinq langues.

« L'enseignement de la lecture rapide aux enfants doit être amusant. Lorsque j'ai commencé à enseigner dans les écoles publiques, je dirigeais également une entreprise de distributrices automatiques. La pratique quotidienne est essentielle pour progresser dans la lecture rapide, et les prix de mon entreprise de distribution automatique étaient le facteur de motivation des enfants qui s'entraînaient seuls », a-t-il expliqué. 

Stancliffe a également souligné l'importance de l'accessibilité aux outils nécessaires à la lecture rapide. Son dernier livre porte sur l'utilisation d'un téléphone cellulaire pour s'exercer à cette méthode. « Avec le grand nombre de livres électroniques disponibles de nos jours, il est facile de constituer une bibliothèque de plusieurs milliers de livres de haute qualité gratuitement », a-t-il résumé.

Les membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours croient que Dieu a donné à chacun de nous des dons et qu’il nous encourage à les faire fructifier et à en rechercher d’autres (voir Doctrine et Alliances 46:8, 11; 1 Corinthiens 12:31). Il nous a aussi commandé de « chercher la connaissance par l'étude et aussi par la foi » (Doctrine et Alliances 88:118). Les dirigeants de l’Église encouragent les membres à faire des efforts afin de progresser dans leur capacité de lecture et d’écriture, dans leur apprentissage et dans leur formation professionnelle (voir « Études », Sujets de l'Évangile).

Par Stephanie Schindler

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