Les membres canadiens de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours protègent leur magnifique pays, sachant que c’est un don sacré de Dieu. Comme le Canada possède le plus long littoral du monde, compte plus de lacs que n’importe quel autre pays et qu’il dispose de la plus grande réserve d’eau douce du monde, il est compréhensible que les saints des derniers jours canadiens se passionnent pour leur environnement.
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Nous avons invité trois saints des derniers jours à nous faire part de ce qu’ils éprouvent envers la nature et de ce qu’ils font pour sauvegarder l’environnement.
L’empreinte sublime de Dieu
« La Terre porte en elle l’empreinte sublime de Dieu », a dit Jonathan Koegler, un enseignant de Lundbreck, en Alberta. Koegler passe ses étés à transmettre ses connaissances et sa passion pour la nature à titre de guide de randonnée d’interprétation au parc national des Lacs-Waterton. « Je crois que notre Terre est le jardin de Dieu et qu’il nous a chargés d’apprendre tout ce que nous pouvons à son sujet et d’en prendre soin », a-t-il ajouté.
Koegler a grandi dans les vallons près de Lethbridge, en Alberta. Son père, un médecin, lui a appris à faire l’expérience de la nature en utilisant tous ses sens. « [Mon père] m’a enseigné à faire glisser mes doigts dans l’eau lorsque nous pagayions, à renifler les aiguilles de pin, à ressentir et à sentir l’air, à imiter le bruit des écureuils, des chiens et d’autres animaux », a-t-il expliqué. Durant l’année scolaire, Koegler enseigne l’étude des carrières et la technologie à l’école Livingstone, où il essaie également d’encourager les élèves à reconnaître et à admirer la beauté du monde.
Koegler invite les gens à protéger la Terre en faisant de petits gestes simples, comme ramasser les déchets, apprendre à connaître les plantes et les animaux de leur région et passer régulièrement du temps dans la nature en méditant avec reconnaissance sur les créations de Dieu.
Une passion pour les baleines
Il y a dix ans, le fils d’Ivan Ng a donné une importante leçon à son père au sujet de l’observation des baleines. « Quand j’entends le souffle des baleines, j’arrête tout et je vais voir! », a écrit Ng dans son journal. Les deux hommes faisaient du camping sur la plage. Alors que Ng préparait le petit-déjeuner, ils ont entendu de forts jets. Son fils, Sam, a couru vers le rivage pendant que Ng continuait la préparation du repas.
« Sam est revenu en courant dix minutes plus tard, très enthousiaste, pour dire qu’il avait vu deux baleines à bosse faire surface et sauter », se rappelle Ng, qui est analyste des observations de baleines et rédacteur bénévole à la Wild Ocean Whale Society (WOW), une société de conservation marine à but non lucratif située à Powell River, en Colombie-Britannique.
Ng, père de quatre enfants et enseignant en sciences à l’école secondaire Bodwell de North Vancouver, est bénévole pour WOW depuis 2015. Sa mission qui vise à sensibiliser les gens à la protection et au bien-être des baleines et à susciter le respect et l’engouement à leur égard le passionne. À titre d’analyste et de rédacteur, il recueille et compile les rapports d’observation de baleines et de dauphins de ses concitoyens britanno-colombiens pour le public et la communauté scientifique. Il révise les publications en ligne de WOW et donne des présentations virtuelles et en personne sur les baleines et les dauphins.
« Je suis émerveillé lorsque je suis dans la nature, que j’aperçoive des baleines ou non », a dit Ng. « J’éprouve beaucoup de satisfaction, de joie et de reconnaissance envers notre Père céleste pour cette Terre et toutes ses créations. C’est ce que Dieu veut que nous ressentions et la raison pour laquelle il a créé tout cela : pour nous apporter de la joie. »
Le conseil que nous prodigue Ng est simple : faites l’essentiel. Recyclez le plastique. Économisez l’électricité. Marchez ou prenez votre vélo. « Tout ce que nous faisons ou ne faisons pas a des répercussions sur l’environnement », a-t-il expliqué. « Et dans le cas des baleines, il existe des liens directs avec des matériaux comme les plastiques qui causent leur mort. »
D’une société multimillionnaire à un style de vie autonome
Les Harper s’y connaît quelque peu en recyclage. En 1986, alors qu’il vivait à Lloydminster, en Alberta, Harper a créé une entreprise de plusieurs millions de dollars, Little Dipper, qui recyclait l’huile à moteur en carburant diesel. Il a vendu son entreprise en 2007, avec l’intention d’en fonder une autre. Enfin, jusqu’à ce qu’il se sente poussé à agir autrement.
Une voix m’est parvenue très clairement, me disant : « Combien te faudrait-il pour que ce soit suffisant? », s’est rappelé Harper. « Je me suis rendu compte que nous avions les fonds nécessaires pour répondre à nos besoins. »
Sa femme, Alpha, et lui ont décidé de s’installer à Laie, à Hawaï, où il a aidé l’Université Brigham Young-Hawaï à économiser plus d’un million de dollars annuellement grâce à une réduction de sa consommation d’énergie et d’eau. Il a également commencé à enseigner aux étudiants à créer leurs propres entreprises durables pour qu’ils puissent contribuer à l’essor de leur collectivité après la fin de leurs études.
« Notre projet consiste à servir en enseignant [le principe de durabilité], aussi longtemps que nous sommes en bonne santé », a déclaré Harper. « Nous ne sommes pas jeunes, mais nous sommes actifs. »
Le couple vit dans une minuscule maison hors réseau sur une terre agricole à un peu plus d’un kilomètre de l’université. « Il s’agit en fait d’un conteneur dont le toit est équipé de panneaux solaires et dont les grandes fenêtres laissent circuler l’air frais la nuit », a expliqué Harper.
Harper pense que plus les gens passent de temps dans la nature, plus ils se rapprochent de Dieu. « Lorsque j’ai les mains dans la terre et que je peux voir ce que je produis, je comprends que Dieu a tout mis en place pour que je remplisse la mesure de ma création », a-t-il dit. « Tout ce qui m’entoure a été créé par lui à des fins spirituelles. C’est magnifiquement profond. »
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Documentation supplémentaire
Gestion et conservation de l’environnement