Communiqué de presse

Les saints des derniers jours d’Ottawa réfléchissent sur le Mois de l’histoire des Noirs

 Il y a une vingtaine d’années, Marian Ifeanyi Eke, alors jeune membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a demandé à une membre de sa paroisse, Gail Haarsma, de venir assister à un spectacle de danse auquel elle prenait part dans le cadre de la commémoration du Mois de l’histoire des Noirs à l’école secondaire d’Eke. Haarsma et ses deux filles, qui sont blanches, ont pris place dans une assistance à prédominance noire et ont fait l’expérience d’une soirée merveilleuse de chants, de danse, de poésie et de discours.  

« J’ai demandé à Gail Haarsma d’y assister, se rappelle Eke, parce que le Mois de l’histoire des Noirs est spécial pour moi, et je voulais célébrer avec ceux qui ont à cœur cet événement. »

Tous les ans, en février, les Canadiens sont invités à commémorer le Mois de l’histoire des Noirs en participant aux festivités ou aux événements qui honorent l’héritage des Canadiens noirs d’hier et d’aujourd’hui. Les saints des derniers jours d’Ottawa ont fait part des réflexions suivantes sur le Mois de l’histoire des Noirs.

« J’aime tellement le Mois de l’histoire des Noirs, parce que c’est une période où nous pouvons réfléchir, célébrer et, surtout, honorer les défis auxquels la communauté noire a été confrontée et auxquels elle fait encore face aujourd’hui », a dit Ruth Decady.

Yves Decady invite les saints des derniers jours à estimer les héros noirs de l’Église tels que Jane Elizabeth Manning James, affectueusement appelée « tante Jane ». Manning James a été l’une des premières femmes afro-américaines à arriver en Utah. Elle était membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et a vécu avec le prophète Joseph Smith et sa famille à Nauvoo, en Illinois.

Sœur Chieko Okazaki, ancienne membre de la présidence générale de la Société de Secours, nous a rappelé ce que nous devons faire : « Réjouissons-nous ensemble, écoutons-nous les uns les autres et aidons-nous les uns les autres […] chacun dans sa situation, dans sa culture, à son époque et dans son pays. » (« Panier et bocaux », conférence générale d’avril 1996).

Sonia Elliot croit qu’une manière d’y arriver est « de croire les gens de couleur lorsqu’ils font part de leurs expériences en matière de race ».

Jacqueline Ondaye, une des filles de Haarsma qui a assisté au spectacle de danse de Marian Ifeanyi Eke dans le cadre de la commémoration du Mois de l’histoire des Noirs il y a une vingtaine d’années, a expliqué : « Le racisme est réel. Il est important d’en être conscients et d’y être sensibles. Nous n’allons pas éliminer le racisme du jour au lendemain, mais peu à peu nous pouvons faire une différence. »

Le président Russell M. Nelson a dit récemment : « Mes frères et sœurs, prêtez une attention toute particulière à ce que je m’apprête à dire. [Dieu]) n’aime pas une race plus qu’une autre. Sa doctrine sur ce sujet est claire. Il invite tout le monde à venir à lui, "noirs et blancs, esclaves et libres, hommes et femmes". » (« Laissez Dieu prévaloir », conférence générale d’octobre 2020).

Haarsma célèbre le Mois de l’histoire des Noirs cette année et se demande si sa petite-fille Jayda, une enfant biraciale, lui demandera d’assister à son spectacle de danse lors de la commémoration du Mois de l’histoire des Noirs dans dix ans.

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.