Communiqué de presse

Réflexions sur la Journée mondiale de la religion

Une entrevue avec Dominic R. Sénéchal et Marie-Lyne Lallemant

L’équipe de la Salle de presse a récemment invité Dominic R. Sénéchal et son épouse, Marie-Lyne Lallemant, à nous faire part de leurs réflexions sur la Journée mondiale de la religion, qui a lieu le 19 janvier 2025. Elder Sénéchal est un soixante-dix d’interrégion de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Il supervise l’interrégion du nord-est de l’Amérique du Nord et le Conseil de la coordination de Montréal.© 2025 par Intellectual Reserve, Inc. Tous droits réservés.
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L’équipe de la Salle de presse s’est récemment entretenue avec Dominic R. Sénéchal et son épouse, Marie-Lyne Lallemant. Elder Sénéchal a été nommé soixante-dix d’interrégion et membre du dixième collège des soixante-dix de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours lors de la conférence générale d’avril 2023. Il est responsable de l’interrégion du nord-est de l’Amérique du Nord et du Conseil de la coordination de Montréal.

Nous avons invité le couple à nous faire part de ses réflexions sur la Journée mondiale de la religion, célébrée chaque année le troisième dimanche du mois de janvier.

De nombreuses personnes adhèrent à quelque 4 200 confessions religieuses dans le monde et beaucoup d’autres vivent sans religion ni foi. La Journée mondiale de la religion est l’occasion de souligner cette diversité et de rechercher des points communs. C’est également le moment de rappeler le besoin d’harmonie et de compréhension entre les groupes religieux, les systèmes de croyances et les visions du monde.

La Journée mondiale de la religion, qui a lieu cette année le 19 janvier, a été instituée par la communauté baha'ie en 1950. Cette célébration ne requiert pas que les gens adoptent la même croyance, mais elle se concentre plutôt sur « l’unité dans la diversité, l’espoir que les religions du monde contribueront à instaurer l’amour, la paix et le respect » (« World Religion Day : Oneness in Diversity »).

La Journée mondiale de la religion nous rappelle la nécessité de l’harmonie et de la compréhension entre les religions et les systèmes confessionnels. Que peuvent faire les saints des derniers jours pour promouvoir ces valeurs?

Elder Sénéchal : L’Évangile de Jésus-Christ encourage les gens à faire preuve d’amour et de gentillesse envers tout le monde, quelles que soient les différences. Russell M. Nelson, le président de l’Église, a récemment invité tout le monde à être des artisans de paix et à « interagir [avec autrui] d’une manière plus élevée, plus sainte » (« Nous avons besoin d’artisans de paix », conférence générale d’avril 2023). Un ancien président de l’Église, Thomas S. Monson (1927-2018), a déclaré un jour : « J’invite les membres de l’Église, où qu’ils soient, à faire preuve de bonté et de respect pour tout le monde. Le monde où nous vivons est rempli de diversité. Nous pouvons et devons montrer du respect envers ceux dont les croyances diffèrent des nôtres » (« Regarder en arrière et aller de l’avant », conférence générale d’avril 2008).

Les membres de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours estiment que tous « les croyants ont des raisons de défendre non seulement le bien de leur propre religion, mais aussi le bien de la religion en général » (« The Relevance of Religion »).

L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours compte plus de 17 millions de membres dans le monde. Ses dirigeants ont toujours encouragé les membres à être engagés dans leur communauté, à tisser des liens et à aider ceux qui sont dans le besoin.

Je crois que les saints des derniers jours et d’autres citoyens soucieux de l’avenir peuvent jouer un rôle essentiel dans la protection de l’harmonie religieuse et de la compréhension entre les différentes croyances. L’une des façons d’y parvenir est d’être « un modèle pour les fidèles » (1 Timothée 4:12). Dallin H. Oaks, de la Première Présidence, a déclaré : « En tant que disciples du Christ nous devons apprendre à vivre en paix avec les personnes qui ne partagent pas nos valeurs ni n’acceptent les enseignements sur lesquels elles sont fondées » (« Aimer les autres et accepter les différences », conférence générale d’octobre 2014).

Pourriez-vous donner quelques exemples de ce que vous avez fait ou de ce que nous pourrions faire pour découvrir d’autres traditions religieuses?

Sœur Sénéchal : Un moyen simple est de parler ouvertement de ce que nous faisons et croyons dans notre vie quotidienne. Cela permet de susciter des discussions franches avec nos amis, nos voisins et nos collègues. Par exemple, nous avons récemment fait savoir à nos voisins que 2025 serait une année très spéciale pour notre famille, car notre fils Eli partirait en mission pour l’Église. Ce fut non seulement l’occasion de parler de nos croyances, mais cela a aussi donné la possibilité à nos voisins de nous faire connaître leurs convictions et leurs traditions de service dans la foi musulmane.

Elder Sénéchal : Une autre façon d’apprendre à connaître de nouvelles traditions religieuses est de se rapprocher des gens qui y adhèrent. Cela peut se faire en servant à leurs côtés dans la collectivité. Nous avons récemment eu l’occasion de participer à la confection de paniers de Noël avec les membres d’une paroisse catholique de notre quartier. Ce fut l’occasion de créer des liens et d’apprendre comment les deux confessions s’efforcent de suivre l’exhortation du Christ à aider les personnes dans le besoin.

 

Pouvez-vous nous faire part d’exemples de collaboration avec d’autres groupes confessionnels en vue de promouvoir une plus grande harmonie?

Elder Sénéchal : J’ai le privilège de représenter l’Église au sein de la Table interreligieuse de concertation du Québec. Cet organisme regroupe 14 représentants de différentes religions. Nous nous réunissons occasionnellement pour discuter et agir afin de préserver la liberté religieuse. C’est l’occasion de collaborer avec des personnes qui défendent les mêmes principes que nous. Nous partageons des valeurs communes et travaillons ensemble sur des sujets qui, de l’avis de tous, sont prioritaires et importants pour notre société. Nous espérons être une force positive en collaborant sur ces questions. C’est pour moi une excellente occasion de travailler avec d’autres groupes religieux et de promouvoir une plus grande harmonie.

Sœur Sénéchal : L’une des façons de promouvoir une plus grande fraternité est de prier pour nos amis, en particulier lorsqu’ils traversent des épreuves de la vie. Beaucoup de mes amis viennent de cultures et de religions différentes et, au fil des ans, j’ai eu de nombreuses occasions d’exercer ma foi en leur faveur. Je leur explique pourquoi je prie pour eux et je leur dis que je crois que Dieu entend nos prières. C’est toujours l’occasion de renforcer l’unité et l’amour les uns pour les autres.

Selon vous, que peuvent faire les croyants pour promouvoir l’harmonie dans le discours public et le dialogue dans nos collectivités?

Elder Sénéchal : Les croyants peuvent mettre l’accent sur l’amour de Dieu pour tous les hommes, et pas seulement pour ceux d’une seule religion. Dieter F. Uchtdorf, du Collège des douze apôtres, a déclaré : « Nous honorons et respectons les âmes sincères de toutes les religions, quels que soient le lieu ou l’époque où elles ont vécu, qui ont aimé Dieu. [..]. Nous élevons nos voix en signe de gratitude pour leur désintéressement et leur courage. Nous les accueillons comme des frères et des sœurs, enfants de notre Père céleste » (« Respect for Diversity of Faiths », 18 avril 2008). Pour moi, c’est là le point essentiel : nous sommes tous des enfants de notre Père céleste, et nous devons nous assurer que nos actions et notre dialogue avec les autres dans la sphère publique construisent, élèvent, encouragent, persuadent et inspirent tout le monde pour accroître l’harmonie et le respect dans ce monde.

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Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.