Un camp de jeunes encourage la foi, le leadership et le service à l’approche de la Journée internationale de la jeunesse

À quelques jours de la Journée internationale de la jeunesse, 300 jeunes filles de la Colombie-Britannique se sont rassemblées au Camp Barnard dans le sud de l’île de Vancouver pour un camp d’une durée de cinq jours. Cette activité de l’organisation des Jeunes Filles de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours visait à fortifier la foi en Jésus-Christ des participantes et à les préparer à diriger dans leur collectivité. Le rassemblement s’inscrivait dans l’objectif de la Journée internationale de la jeunesse qui consiste à reconnaître les jeunes en tant qu’acteurs ou actrices de changement dans leurs communautés et à l’extérieur de celles-ci.

Les campeuses, âgées de 11 à 18 ans, venaient de villes aussi éloignées que Cranbrook et Prince Rupert – quelques-unes avaient d’ailleurs parcouru plus de mille kilomètres pour arriver à destination – afin de renforcer leur foi, de tisser des liens et de développer leurs capacités à diriger. Le thème du camp était «Tournez-vous vers le Christ».

Andrea Muñoz Spannaus, deuxième conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, s’est adressée aux campeuses. Son message portait sur la vie de disciple et l’influence de femmes fortes des Écritures. Il avait pour but d’inviter les jeunes filles à mettre leur foi et leurs talents au service de leurs familles, de leurs congrégations et de leurs collectivités.

«Le camp des Jeunes Filles constitue une excellente occasion pour les participantes de se développer tant sur le plan spirituel que sur le plan social, a déclaré sœur Muñoz Spannaus. C’est aussi une merveilleuse façon d’acquérir d’autres compétences qui les aideront à devenir de grandes dirigeantes dans l’Église, leur vie professionnelle et la collectivité.»

Comme en fait foi la Journée internationale de la jeunesse, les jeunes sont de puissants vecteurs de changement. Plus de 50 participantes ont assumé un rôle de dirigeantes de camp.

Ces jeunes femmes, âgées de 16 ans et plus, ont contribué à la planification du camp et accompagné leurs camarades plus jeunes pendant la semaine. Elles ont fait preuve de diplomatie dans la délégation de tâches, animé des réunions spirituelles quotidiennes, pris soin des membres du groupe et incarné l’exemple de leadership du Christ.

«Servir en tant que dirigeante à un camp des jeunes [s’est révélé] une aventure extraordinaire et transformatrice, a expliqué Amberleigh Mercado, 16 ans, d’Abbotsford, en Colombie-Britannique. Dès le début, je me suis senti une responsabilité de faire de ce camp une expérience mémorable et spirituellement édifiante [pour] le groupe de filles dont j’avais la charge. Ce sentiment m’a permis de considérer chacune d’elles comme une fille de Dieu. […] J’ai pu comprendre, ne serait-ce qu’en partie, comment Dieu nous voit.»

Encadrées par plus de 50 dirigeantes adultes, les jeunes filles ont pris part à des réunions et à des coins de feu spirituels, à des ateliers d’artisanat et à des activités de plein air telles que le triathlon, la descente en rappel, l’escalade, la randonnée et le canot.

Une des réunions spirituelles était dirigée par les dirigeants de la mission canadienne de Vancouver, Jeff et Marie-Chantelle Vincent. Cette dernière a rapidement constaté les retombées positives du leadership des jeunes et de la solidarité entre elles.

«Je discutais avec un petit groupe de jeunes filles dont l’une parlait [le mandarin], une autre, l’espagnol, et une troisième, l’anglais. Elles traduisaient les unes pour les autres et s’entraidaient afin de communiquer avec moi. Il y avait tant de beauté, de camaraderie et d’amour dans ces échanges», a témoigné sœur Vincent.

Mackenzie Daughton, une jeune dirigeante de camp de 16 ans de Blind Bay, en Colombie-Britannique, a appris à se lier d’amitié avec d’autres filles tout en faisant preuve de diplomatie dans la prise de décision et la distribution des tâches.

«Je pense avoir appris cette semaine à mobiliser des gens et cette habileté me servira sûrement dans ma vie. Avoir la capacité de laisser les autres s’exprimer […] tout en gardant en tête ce qui fonctionne le mieux pour tout le monde […]», a expliqué Mackenzie.

Le camp des Jeunes Filles de la Colombie-Britannique a aussi démontré comment un leadership inspiré par la foi au niveau régional peut avoir une influence au-delà des frontières. Le kiosque «De l’amour pour le Lesotho» se voulait un espace permettant aux jeunes filles d’agir en tant que citoyennes du monde. Elles s’y sont réunies pour peindre des images et écrire des messages de soutien et d’encouragement aux survivantes d’un tragique accident survenu au Lesotho, en Afrique, en juin 2025. L’accident, qui impliquait un minibus transportant des jeunes filles qui se rendaient à une activité, a fait au moins dix morts et dix-huit blessées. Par leurs créations, les jeunes filles de la Colombie-Britannique ont pu manifester leur compassion et jeter des ponts entre les continents.

Un des invités d’honneur au camp avait lui-même des liens avec l’Afrique à titre d’ancien membre de la présidence de l’interrégion d’Afrique de l’Ouest. Le nouveau président de l’interrégion du Canada, Vern P. Stanfill, qui était accompagnée de sa femme, Alicia, a expliqué comment de tels camps forment les dirigeants de demain.

«Les camps enseignent aux jeunes à faire preuve de compassion et à prendre soin les uns des autres, à s’édifier mutuellement. Je pense que c’est la leçon la plus importante qu’on peut apprendre à cet âge», a déclaré le président Stanfill.

Ces nouveaux apprentissages se sont concrétisés tout au long de la semaine par des gestes simples mais puissants, comme réconforter une amie qui se sentait loin de chez elle, encourager une camarade à surmonter ses peurs lors de la descente en rappel ou aider une randonneuse fatiguée à atteindre le sommet.

«Cette expérience extraordinaire a aidé ces jeunes filles à se tourner vers le Christ en tout et à ressentir son pouvoir réconfortant, fortifiant et guérisseur, a déclaré Elder Wolsey, un soixante-dix d’interrégion de la Colombie-Britannique. Ce camp restera un moment charnière de leur vie centrée sur le Christ.»

Les jeunes sont porteurs de changements, comme nous le rappelle la Journée internationale de la jeunesse. Le camp des Jeunes Filles de la Colombie-Britannique a prouvé que la foi, le service et la formation au rôle de dirigeante à l’échelle locale peuvent avoir une portée considérable. Dotées de nouvelles compétences, d’une foi plus profonde et de solides amitiés, ces jeunes filles sont préparées à servir et à diriger dans leurs collectivités «sans douter ni craindre».

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