Les Canadiens considèrent généralement le jour de l’Action de grâce comme une occasion de se réunir en famille et de manger de la dinde et de la tarte à la citrouille, mais n’y a-t-il pas un sens plus profond à cette fête? La Salle de presse vous présente une brève histoire de l’Action de grâce au Canada et de la signification qu’elle revêt pour huit membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours canadiens.
L’histoire de l’Action de grâce canadienne
Pour comprendre le sens des célébrations de ce jour férié à notre époque, nous devons examiner notre passé. Au Canada, l'Action de grâce puise sa signification dans nos racines européennes et les traditions profondément ancrées des Premières Nations. Ces coutumes étaient empreintes de leur gratitude d’avoir survécu à l'hiver, d’avoir obtenu une bonne récolte, et de s’être procuré beaucoup de gibier. Les historiens pensent que l'explorateur anglais Martin Frobisher a été le premier à célébrer cette fête en 1578 dans ce qui est aujourd'hui le Nunavut – 43 ans avant le premier rassemblement de l’Action de grâce aux États-Unis.
Le 6 novembre 1879, le Parlement du Canada a institué une journée nationale d'action de grâce. Pendant de nombreuses années, les Canadiens ont souvent célébré cette fête en novembre. En 1957, le Parlement a modifié cette date pour la fixer au deuxième lundi d'octobre, afin qu'elle n'empiète pas sur le jour du Souvenir, célébré le 11 novembre, et l'a déclarée « journée d'action de grâce générale au Dieu tout-puissant pour l'abondante récolte dont le Canada a été gratifié » (L’Encyclopédie canadienne).
Remercier est une pratique chère aux saints des derniers jours. En novembre 2020, le président de l'Église, Russell M. Nelson, a proclamé : « Il vaut bien mieux compter nos bénédictions que raconter nos problèmes. Quelle que soit notre situation, montrer de la reconnaissance pour nos privilèges est un remède qui agit rapidement et dont les effets spirituels sont durables » (« Une prière de reconnaissance pour le monde », novembre 2020).
Des saints des derniers jours font preuve de gratitude
Scott Ostertag, de la paroisse de Burnaby, dans le pieu de Vancouver en Colombie-Britannique, a dit : « L'Action de grâce est typiquement une célébration de la récolte et de l'abondance, deux bénédictions dont nous profitons au Canada. Remercions tous ceux qui ont permis que nous ayons de la nourriture sur nos tables en ce jour de fête : les agriculteurs qui travaillent dur, les camionneurs qui en font le transport vers les épiceries et les nombreuses autres personnes qui contribuent à l’acheminer jusqu'à nous. »
Tammy Griffin, de la paroisse de Fallowfield, dans le pieu d'Ottawa, en Ontario, a exprimé ses sentiments ainsi : « Je suis vraiment reconnaissante envers mon ami qui a pris le temps de me faire découvrir le Livre de Mormon. Pas une fois, ni deux, mais trois fois. J'ai de la gratitude pour l'Évangile de Jésus-Christ tel que je le connais et le comprends. C'est un Évangile qui nous enseigne à aimer notre prochain. »
Patrick et Cornetta Robertson, de la paroisse de Montréal au Québec, ont souligné que le fait d'être reconnaissants les aide à reconnaître leurs bénédictions, même dans les moments difficiles. Patrick a déclaré : « Je suis reconnaissant envers notre Père céleste d'avoir préservé la vie de ma compagne éternelle. Le diagnostic de cancer de stade 3 de Cornetta [à l'automne 2022] a été dévastateur. L'adversité à laquelle nous avons été confrontés au cours de cette année de lutte nous a rappelé de rechercher et de reconnaître chaque jour les tendres miséricordes du Seigneur. Avec la gratitude, je suis mieux à même de me concentrer sur les bénédictions qui m'entourent, ce qui me donne plus de pouvoir, de résilience et de capacité à surmonter les défis. »
« Je suis très reconnaissante pour ma famille, et pour son amour et son soutien. La gratitude dont j'ai fait preuve cette année m'a donné plus d'espoir et m'a aidée à être moins anxieuse », a ajouté Cornetta.
Lesley Graham, d'Aylmer, au Québec, a expliqué ce qui suit : « Cette année, l'Action de grâce est un peu différente pour moi. Ce n'est pas la première fois que quelques-uns de mes enfants ne seront pas à la maison mais, cette année, je me rappelle à quel point je suis choyée. J'ai un fils déployé à l'étranger dans les forces armées canadiennes, car tout le monde n'a pas la même liberté que moi. Je ne crains pas pour ma vie et je ne vis pas dans un pays déchiré par la guerre. Je suis reconnaissante pour le service et les sacrifices que font les femmes et les hommes de l'armée et leurs familles. »
Roberto Sofoifa, de la paroisse de Cole Harbour en Nouvelle-Écosse, a dit pour sa part : « L'Action de grâce est un moment où je peux réfléchir aux choses dont je suis reconnaissant dans ma vie. J'ai la bénédiction d'avoir une famille merveilleuse. J’éprouve de la gratitude pour l'Évangile et pour un prophète vivant qui nous guide. Je suis reconnaissant de l'amour que Jésus-Christ a pour moi. »
Janet MacLennan, d'Halifax en Nouvelle-Écosse, a fait part de sa gratitude en ces mots : « Je suis reconnaissante pour le temps superbe que nous avons eu et pour tous les magnifiques sentiers forestiers à proximité, où nous pouvons nous promener et nous réjouir de la nature. Je suis très reconnaissante qu'à l'âge de 81 ans, je sois encore en bonne santé et que je puisse profiter de ces merveilleux sentiers. »
Coralee Leeson, de la 1re Paroisse de Stirling dans le pieu de Lethbridge-est de l'Alberta, a dit qu'elle était reconnaissante d’être guidée par un prophète de Dieu sur la Terre aujourd'hui. « Compte tenu de tout ce qui se passe dans le monde actuellement, cela m’apaise de savoir que le Père céleste est aux commandes », a-t-elle expliqué.
Silvia McInnes, de Winnipeg au Manitoba, éprouve de la gratitude pour le prophète, Russell M. Nelson. « Ses conseils inspirés pour notre époque apportent la paix à mon âme et me permettent de regarder vers l'avenir avec espoir, même lorsque les circonstances et les événements sont difficiles », a-t-elle relaté.