Abby Kennedy s’est intéressée de près à la collecte organisée par la Société canadienne du sang au pieu de Vancouver (Colombie-Britannique) de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, le 3 octobre 2024. Depuis 30 ans, Mme Kennedy reçoit chaque semaine des transfusions de sang qui lui sauvent la vie.
Mme Kennedy, qui est membre de l’Église, considère cette première collecte de sang organisée par sa congrégation et la Société canadienne du sang (SCS) comme un moyen important de redonner au suivant et de contribuer à préserver des vies à l’échelle locale et nationale. « Je suis ravie que cette collecte ait lieu, dit-elle. J’ai toujours voulu trouver un moyen de faire quelque chose pour la Société canadienne du sang en raison des transfusions régulières qu’elle me fournit et qui sont vitales pour moi. Aujourd’hui, mes amis de l’Église et mes voisins m’aident à boucler la boucle de la générosité. »
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La Société canadienne du sang est la bouée de sauvetage biologique du Canada. Elle gère l’approvisionnement en sang et en produits sanguins dans tout le pays, en veillant à ce que les hôpitaux et les patients aient accès aux ressources indispensables dont ils ont besoin. Anika McDonald, responsable du développement communautaire à la SCS, a qualifié la collecte de sang de « vraiment magnifique, surtout pour une première expérience. Il faut généralement plusieurs mois de recrutement pour organiser une collecte de don. Atteindre 65 % de notre objectif de collecte dès la première fois est tout à fait incroyable ».
Encourager les nouveaux donneurs
La majorité des donneurs participaient pour la première fois à une collecte. L’un d’entre eux, Linda Bennett, a exprimé son désir de longue date de donner du sang. « C’était tellement plus facile que je ne l’imaginais », a-t-elle confié. En raison d’anciennes réglementations gouvernementales, Mme Bennett n’avait pas pu donner de sang auparavant. Toutefois, comme les lois ont changé en décembre 2023, elle envisage maintenant de devenir une donneuse régulière.
Behrouz Asgarpour a fait un don de sang pour la première fois au Canada, en privilégiant la collecte plutôt que d’autres événements importants qu’il avait prévus ce jour-là. « Je suis reconnaissant de l’occasion qui m’est fournie d’aider les autres, a-t-il déclaré. Dans notre Église, on nous demande de donner de nous-mêmes. Parfois, cela signifie contribuer [aux dons monétaires] par le biais de la dîme et des offrandes, et parfois, cela implique de donner de notre temps dans le cadre d’appels de l’Église. En répondant à la demande de don de sang, nous offrons en quelque sorte une partie de notre corps physique. Si vous êtes en bonne santé, allez donner du sang. Vous aidez les autres et vous aidez Dieu à prendre soin de ses enfants. »
Un partenariat communautaire
Richard Bullock, responsable de l’engagement communautaire et humanitaire pour le pieu de Vancouver (Colombie-Britannique), était l’un des organisateurs de l’événement. L’objectif visait à sensibiliser la population au besoin critique de dons de sang et à mobiliser la collectivité pour une cause importante.
M. Bullock a travaillé en étroite collaboration avec la SCS pour faciliter l’inspection des lieux, planifier les mises à niveau technologiques et résoudre les problèmes de programmation de l’événement. Il a exprimé son admiration pour l’équipe de la SCS : « Je suis fortement impressionné par l’éthique de travail de ces professionnels très compétents. Nous avons atteint notre objectif commun, à savoir fournir un établissement fonctionnel dans une communauté où il n’y avait auparavant aucune installation pour les dons de sang.
Le président du pieu de Vancouver (Colombie-Britannique), McKinley Bateman, s’est dit satisfait de cette activité et espère que d’autres bâtiments de l’Église seront utilisés pour des collectes de sang dans la région de la vallée du bas Fraser (Colombie-Britannique). Il souligne que les récents changements apportés par la SCS aux critères de don signifient qu’un plus grand nombre de personnes peuvent désormais devenir donneuses. « N’est-ce pas formidable de pouvoir littéralement retrousser ses manches, ouvrir son cœur et faire don d’une petite partie de soi pour assurer la santé et le bien-être de ceux qui en ont besoin? Nous donnons de nous-mêmes parce que nous avons la conviction que nous sommes tous frères et sœurs sur cette terre », a-t-il conclu.
Pour en savoir plus sur la Société canadienne du sang et sur les façons de faire un don, consultez le site Blood.ca.
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