Communiqué de presse

La sainte des derniers jours canadienne Kath Murray récompensée pour sa contribution exceptionnelle en soins palliatifs

Changer les choses, c'est la spécialité de Kath Murray. Depuis des décennies, cette dernière est « une infirmière passionnée, une éducatrice, une auteure, une porte-parole, une consultante et une chef de file respectée à l'échelle internationale dans la promotion de l'excellence en matière de soins palliatifs » (cpcna.ca). Membre de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et originaire de Sidney en Colombie-Britannique, Kath Murray a récemment reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière. Cette distinction lui a été remise par l'Association canadienne des infirmières et infirmiers en soins palliatifs (CPCNA) en reconnaissance de son travail exceptionnel dans ce domaine.

Agir concrètement

Kath Murray a été élevée en Colombie-Britannique par sa mère qui avait le sens de la communauté et, à l'adolescence, par sa tante, Frankie Montgomery, qui était une grande aidante naturelle. Murray a vu sa tante s'occuper des membres de sa famille, de ses amis et de ses voisins qui étaient malades et parfois mourants. Elle a appris que lorsque quelqu'un est dans le besoin, on répond présent.

À la fin de ses études secondaires, la tante de Kath Murrray lui a offert un livre intitulé Go Do Something Great (Faites quelque chose d'exceptionnel). Le message du livre était clair pour Murray : elle pouvait et devait agir concrètement dans le monde. Elle a donc entrepris des études d'infirmière et a travaillé pendant des années à ce titre au sein de l'équipe d'intervention palliative de Victoria Hospice.

En tant qu'infirmière, Kath Murray a rapidement découvert le grand pouvoir des soins palliatifs sur le soulagement de la souffrance. Elle s'est rendu compte que certaines douleurs dont elle avait été témoin auraient pu être évitées grâce aux soins palliatifs. C'est dans cette période que son désir de contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes gravement malades ou mourantes et de leurs familles s'est manifesté.

Les paroles de Joseph Smith, le prophète saint des derniers jours, ont trouvé un écho chez Murray : quelqu'un « rempli de l'amour de Dieu ne se contente pas de bénir sa famille, mais parcourt le monde entier, soucieux de bénir toute la race humaine » (« Building the Kingdom of God »).

Enseigner à ses semblables

Murray a indiqué que « sa récente distinction est la preuve que de petits choix et de petits gestes peuvent, au fil des ans, déboucher sur des contributions incroyables et “exceptionnellesˮ ». Au début de sa carrière, on l’a invitée à donner des cours au collège communautaire local. Plus tard, en collaboration avec un collègue, elle a commencé à proposer des cours privés sur les soins palliatifs en Colombie-Britannique, puis dans tout le pays.

Alors qu'elle travaillait comme consultante, Murray a entendu George Eisler, du BC Academic Health Council (Conseil universitaire en santé de la Colombie-Britannique), demander aux dirigeants des centres de soins palliatifs : « Comment allez-vous préparer la main-d'œuvre au raz de marée de décès qui s'annonce? » Cette question a touché Murray et est devenue la mission de sa vie.

Murray a constaté que les aides-soignants n'étaient pas reconnus par les membres de l'équipe de soins palliatifs. « Ils sont les yeux, les oreilles, les mains et le cœur de l'équipe soignante. Ils sont trop souvent sous-estimés et sont fréquemment les héros méconnus de l'équipe », a-t-elle dit. Murray a donc commencé à préparer des ressources spécialement conçues pour répondre à leurs besoins. L'enseignement a mis en valeur son expérience en tant qu'infirmière et a consolidé ses compétences.

Plus que « quelque chose d’exceptionnel »

« Il est possible de se consacrer à plus d'une “chose exceptionnelleˮ en même temps », a déclaré Murray. Elle a expliqué qu'en plus de son travail en soins palliatifs, l'une de ses plus grandes contributions au monde a été d'élever ses cinq enfants avec son mari, Ted.

Élever des enfants tout en travaillant dans le domaine des soins palliatifs a été un véritable exploit. Le fait d'être infirmière sur demande a permis à Murray de gérer son emploi du temps et de trouver un équilibre lorsque ses enfants étaient jeunes. Cette période de sa vie a été difficile, mais elle reconnaît qu'elle a « perfectionné sa pratique d'infirmière et d'enseignante ». La préparation à l'enseignement pouvait se faire en promenant les enfants ou en jouant aux LEGO avec eux, en préparant les repas et en changeant les couches. Soigner des patients et enseigner l'accompagnement en soins palliatifs l'ont aidée à être davantage reconnaissante pour la vie. Cette période a été une merveilleuse symbiose où elle a réussi à concilier sa famille, sa carrière et ce « quelque chose d’exceptionnel ».

Parfaire son apprentissage

En 2005, Murray a repris ses études et obtenu une maîtrise en thanatologie (l'étude de la mort, du décès et du deuil). Ensuite, elle et Ted ont fondé Life and Death Matters, une société de formation, de conseil et d'édition axée sur le développement de ressources pour les travailleurs de la santé, les infirmières et leurs familles.

« Mon objectif est d'élaborer des ressources “agréables et assimilablesˮ qui seront faciles à lire, à comprendre et à mettre en œuvre par les aides-soignants, les aidants professionnels et les aidants familiaux, a expliqué Murray. Les embûches sont suffisamment nombreuses lorsqu'un proche est atteint d'une maladie limitant l'espérance de vie, alors apprendre ce qu'il faut faire et comment l'aider devrait être aussi simple que possible. » Ces manuels et les ressources qui les accompagnent sont utilisés dans le monde entier.

Perte tragique

L'expérience professionnelle des Murray leur a été utile lorsque, au début de l'année 2020, avant les confinements entraînés par la COVID-19, leur plus jeune fils a perdu la vie tragiquement dans un accident de chasse. Habitués à offrir du soutien, ils avaient maintenant besoin de ce même soutien. Ils ont pu profiter personnellement des enseignements qu'ils avaient prodigués à leurs semblables.

Faire leur deuil pendant une période de confinement et d'isolement de leur collectivité liés à la COVID-19 a représenté un défi supplémentaire. Kath et Ted ont été reconnaissants « de vivre, de travailler et de servir parmi des gens qui comprennent ce que signifie “[être] disposés à pleurer avec ceux qui pleurent [...] et à consoler ceux qui ont besoin de consolationˮ (Mosiah 18:9) et qui leur tendent la main, ne serait-ce que de loin ».

Russell M. Nelson, le président de l’Église, a déclaré : « Quel que soit l‘âge, nous sommes endeuillés par la perte de ceux que nous aimons. Le deuil est l‘une des expressions les plus profondes de l‘amour pur. C‘est une réaction naturelle en accord total avec le commandement divin : “Vous vivrez ensemble, vous aimant les uns les autres, de sorte que vous pleurerez la perte de ceux qui meurentˮ » (Doctrines et Alliances 42:45) ( « Les portes de la mort », conférence générale d’avril 1992).

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