Le maire de Toronto, John Tory, et le Conseil interconfessionnel de la région de Toronto (TAIC – Toronto Area Interfaith Council) ont accueilli le sixième petit déjeuner interconfessionnel en compagnie du maire à l’hôtel de ville de Toronto le 17 juillet 2016. La réception a permis aux conseillers municipaux d’engager le dialogue avec des dirigeants religieux de la région de Toronto, notamment plusieurs membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Toronto, la plus grande ville du Canada, est souvent considérée comme la ville la plus diversifiée du monde. Le petit déjeuner soulignait cette diversité et les efforts des groupes confessionnels de Toronto pour promouvoir l’harmonie interconfessionnelle et la consolidation de la paix mondiale.
- Le maire Tory et des participants
- Steve Wilson et Zul Kassamali
- Le maire Tory et des participants
- Chander Khanna et Michèle Hynynen
- Larry, Brian et Jim
- Phil Barker e Michael Ford
- Christian et Tricia
- Le maire John Tory
- Steve Wilson et le consul général de la Turquie
- Zul Kassamali
- Michelle Singh
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S’adressant à quelque 150 dirigeants religieux et à plusieurs membres du conseil municipal, le maire Tory a expliqué que, parce que la ville de Toronto est caractérisée par la diversité des langues, des nationalités et des confessions religieuses, la responsabilité lui incombe de donner l’exemple au reste du monde.
Steve Wilson, un membre de la présidence du pieu de Toronto (Ontario) qui était présent au déjeuner, reconnaît que les mormons peuvent contribuer à assumer cette responsabilité. « En tant que membres de l’Église, dit-il, nous devons nous investir davantage dans les activités de la communauté, pas simplement par voie du prosélytisme, mais aussi en tant que membres actifs d’une communauté et d’une culture fortement diversifiées. »
Le maire a encouragé tous les participants à vivre selon leur foi au quotidien, pas seulement une fois par semaine, à tendre la main aux opprimés et aux réfugiés, et à édifier la ville. Il a souligné le fait que les groupes confessionnels sont ceux qui aideront le plus vraisemblablement, avec constance et persévérance, les plus démunis de la société.
Plus de 40 groupes religieux sont représentés au sein du Conseil interconfessionnel de la région de Toronto. Son président, Zul Kassamali, un réfugié de l’Ouganda, a immigré au Canada en 1972. Il a pris la parole au petit déjeuner et a félicité la Ville et les dirigeants religieux pour leur collaboration, particulièrement pour accueillir les nouveaux réfugiés syriens. Grâce à tout le travail accompli par les groupes religieux dans la communauté, Toronto, de même que le pays au grand complet, sont des endroits privilégiés.
Des délégués du Parlement des religions du monde faisaient aussi partie des participants au petit déjeuner. Ce groupe évalue la possibilité d’organiser sa prochaine rencontre, prévue en 2017, à Toronto. Celle de 2015 a eu lieu à Salt Lake City, en Utah, où se situe le siège social de l’Église.
Le professeur Robert Sellers, président du conseil d’administration du Parlement des religions du monde, a parlé de l’importance, pour les jeunes particulièrement, de cultiver l’harmonie interconfessionnelle. « Si les jeunes gens apprennent consciencieusement à écouter, à respecter et à accueillir la différence, le monde deviendra meilleur. »
Phil Barker, l’évêque de la paroisse de Toronto (Ontario) – la plus ancienne assemblée de l’Église au Canada – était aussi au nombre des participants. « La rencontre d’aujourd’hui confirme le fait que nous avons beaucoup plus en commun avec beaucoup plus de gens, mais que nous ne pouvons en être conscients que si nous sortons de nos milieux et nous mêlons aux autres », ajoute-t-il.
On encourage les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à tisser des liens avec les gouvernements et les dirigeants religieux afin de préserver la liberté de religion et d’améliorer la vie dans les collectivités dans lesquelles ils vivent. Le respect des croyances diverses et des contributions uniques de toutes les religions du monde est une des marques distinctives du mormonisme. Les besoins spirituels et temporels dans le monde nécessitent la bonne volonté et la collaboration entre les diverses confessions religieuses.
Depuis les débuts de l’établissement de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Joseph Smith a posé en principe la liberté et la tolérance religieuse : « Nous affirmons avoir le droit d'adorer le Dieu Tout-Puissant selon les inspirations de notre conscience et reconnaissons le même droit à tous les hommes : qu'ils adorent comme ils veulent, où ils veulent ou ce qu'ils veulent. » (Articles de foi)