Communiqué de presse

Selon les représentants nord-américains et britanniques, une action unifiée est nécessaire pour lutter contre les violations de la liberté de religion ou de croyance

Le webinaire passe en revue les prochaines étapes concernant les violations des droits de l'homme pendant la pandémie COVID-19

De hauts représentants du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis se sont réunis pour une table ronde en ligne - COVID-19, Religion et croyance : Perspectives du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni - aborder les défis de la liberté religieuse pendant la période de COVID-19.

Les participants à la table ronde du 2 juillet étaient Rita French, ambassadrice internationale du Royaume-Uni pour les droits de l'homme et représentante permanente adjointe auprès des Nations unies à Genève; Nadine Maenza, commissaire et vice-présidente de la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale; et Tamara Mawhinney, représentante permanente adjointe de la Mission permanente du Canada auprès des Nations unies à Genève. Le webinaire était présidé par le Dr Pasquale Annicchino, de Bruno Kessler Foundation/Cambridge Institute on Religion & International Studies.

 L'ambassadrice internationale du Royaume-Uni pour les droits de l'homme, Rita French, a déclaré : « La pandémie de COVID-19 a sans aucun doute fait ressortir le meilleur de nombreuses communautés religieuses et de croyances dans le monde entier. Nous avons assisté à des actes de gentillesse remarquables, notamment des efforts accrus pour prendre soin des personnes vulnérables et le partage actif de conseils crédibles sur les précautions à prendre en matière de santé et de sécurité. Mais nous avons également été témoins d'incidents particulièrement préoccupants.

« Défendre le droit à la liberté de religion ou de conviction et promouvoir le respect entre les différentes communautés religieuses et non religieuses est une priorité de la politique des droits de l'homme au Royaume-Uni. La société civile et les acteurs religieux et laïques sont des partenaires importants et des amis critiques des gouvernements. Ils fournissent des conseils honnêtes et francs, et nous incitent à en faire plus qu'avant. Il est vital que nous continuions tous à travailler ensemble, pour relever le défi mondial auquel nous sommes confrontés. »

Selon Tamara Mawhinney, représentant la Mission permanente du Canada auprès des Nations unies à Genève, « Aucun gouvernement ne peut résoudre seul la crise COVID-19. Les pays auront besoin des contributions de la société civile, y compris des chefs religieux, pour comprendre l'impact de cette pandémie et pour travailler ensemble à la création de solutions viables pour l'avenir. Sur le plan international, nous devrons aborder la question de l'intersection entre la liberté de religion ou de croyance et la COVID-19 par le biais de nos divers engagements multilatéraux et bilatéraux. »

Nadine Maenza, de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, a déclaré : « L'USCIRF est préoccupée par le fait que les gouvernements restreignent la liberté religieuse sous prétexte de lutter contre COVID-19. Alors que la liberté de religion et de croyance est sujette à des restrictions dans des conditions très spécifiques de santé publique ou d'autres conditions du droit international, certains gouvernements imposent des restrictions avec des préjugés envers des communautés religieuses spécifiques. »

« Nous craignons également que certaines des restrictions ou de la surveillance que nous constatons puissent se poursuivre au-delà de la pandémie. Il est important que les pays sachent que le gouvernement américain les surveille », a-t-elle ajouté.

Le webinaire a été organisé par le Bureau des affaires européennes et internationales de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Il faisait partie de la série de séminaires en ligne « COVID-19, Religion et Croyance » organisée par l'Église en Europe.

Elder Gary B. Sabin, président de l’Interrégion d’Europe de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a déclaré à la suite de ce dernier webinaire : « Le respect de la dignité humaine est un principe essentiel de la foi. Les restrictions à la liberté de religion violent cette dignité. Ces violations ont non seulement un impact sur la conscience individuelle, mais elles ont aussi de vastes conséquences sociales, économiques et spirituelles pour des nations entières.

« Nous sommes aux côtés de tous ceux qui prônent le respect de toutes les croyances, y compris leur droit au culte. Nous soutenons activement une plus grande inclusion et tolérance au sein de nos propres sociétés et dans le monde entier. »

L'audience en ligne du webinaire s'est réunie sur les cinq continents et comprenait des dirigeants universitaires, des experts d'organismes gouvernementaux et mondiaux, des chefs religieux et d'autres représentants de la société civile.

Les institutions qui coparrainent la série de webinaires sont également le Cambridge Institute on Religion and International Studies, le Center for Religious Studies de la Bruno Kessler Foundation, le Center for Justice and Society de la Fundação Getulio Vargas Law School de Rio de Janeiro, l’ International Center for Law and Religion Studies de la faculté de droit de  l’Université Brigham Young et l'Université de Sienne.

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.