Communiqué de presse

L’église virtuelle durant la pandémie

Les congrégations usent de créativité pour rester en contact pendant la pandémie

« C’est l’heure des réunions de l’Église sur Zoom. » Cet appel téléphonique Arta Johnson le reçoit tous les dimanches matin depuis que la pandémie de COVID-19 a forcé la fermeture des bâtiments appartenant à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours en mars dernier. Johnson, qui habite en Alberta, se connecte virtuellement avec la famille de sa fille à Montréal, pour participer à la réunion hebdomadaire de l’Église de son domicile. Elle se joint à d’autres membres de sa famille et à des amis en ligne pour discuter de leur foi et apprendre les uns des autres. « Les familles qui étaient auparavant éloignées et distantes sont ensemble devant leurs ordinateurs – cette fois pour participer aux réunions de l’Église. D’une certaine façon, la pandémie repousse les limites pour nous aider à trouver un espace spirituel plus intime au foyer », souligne Johnson.

 

Le culte religieux a changé quelque peu depuis que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré une pandémie, mais la connexion avec Dieu et les autres continue, en dépit de la fermeture des bâtiments de l’Église.

Alors que les services de l’Église recommencent à être autorisés dans le pays, voici certains moyens créatifs et innovateurs que les saints des derniers jours ont utilisés pour demeurer en contact, en dépit des restrictions sur les rassemblements religieux typiques.

La paroisse de Bow Valley à Calgary a lancé un bulletin intitulé « Écoutez-le ». L’évêque, Dale Hampshire, a reconnu que plusieurs membres plus âgés n’étaient pas en ligne, alors les dirigeants de la congrégation ont dû trouver une manière de rester en contact sans Internet. Toutes les semaines, Hampshire et son épouse postent plus de 300 bulletins. « Nous avons des articles sur l’histoire familiale, le service missionnaire, des histoires de membres, des pensées spirituelles, des dessins d’enfants, des jeux pour des situations de COVID, des annonces et d’autres nouvelles. Le bulletin aide les gens à se sentir connectés et à se tenir au courant de l’actualité de la paroisse », explique-t-il.

Dans le pieu de London, en Ontario, le président David Sandor a décidé de lancer une chaîne YouTube. Son but était d’aider les fidèles à garder le contact et à se sentir solidaires en période d’incertitude. La chaîne YouTube du pieu de London, en Ontario, publie des messages hebdomadaires préenregistrés, des diffusions spéciales et des vidéos musicales originales. Récemment, les enfants, les jeunes et les adultes ont participé à un chœur virtuel chantant « Aimez vos frères ». Le 12 avril 2020, leur chaîne YouTube a publié une vidéo de Pâques préenregistrée qui a été visionnée par plus de 3 000 personnes dans le monde.

La pandémie n’a pas empêché Jean-Claude Ross, de la paroisse d’Etobicoke (Ontario), de rester en contact avec les autres. « Depuis le début de la pandémie, je communique avec ceux qui vivent seuls et qui n’ont peut-être pas de contacts avec les membres de leur famille ou les membres de l’Église », dit Ross. « Je les encourage à appeler ceux qui pourraient bénéficier d’un appel téléphonique, en raison de leur solitude. Ainsi les personnes seules s’entraident. » Ross est bien connu à Toronto par ses « appels », c’est-à-dire ses cartes d’anniversaire et ses contacts avec les membres par téléphone, courrier, textos, courriels et médias sociaux afin de savoir comment ils se débrouillent. Il est même connu pour l’utilisation de son scooter médical pour livrer des melons d’eau, des petits sacs d’épicerie et des médicaments à ceux qui sont confinés à la maison.

Lorsque la pandémie a commencé, Kim Tylka, éducatrice professionnelle et présidente de l’organisation pour enfants saints des derniers jours (la Primaire) à Toronto, a su qu’elle devait faire quelque chose. « Une forte impression m’est venue de demeurer en contact avec les enfants, mais sans submerger les familles », dit-elle. Tylka est restée en contact en envoyant un courriel hebdomadaire avec des idées et des ressources pour les familles. Ces dernières comprenaient des activités à faire à la maison avec les enfants, des liens scolaires et d’autres ressources communautaires, ainsi que des idées sur les façons d’aider les enfants à pratiquer le culte le jour du sabbat. Les familles disent qu’elles ont aimé la communication hebdomadaire et la variété des ressources partagées qui leur a permis de choisir ce qui conviendrait le mieux à leurs enfants. Des « réunions de la Primaire » sont aussi tenues deux fois par semaine. On invite les enfants à assister à une réunion de 15 à 20 minutes en ligne pour partager une expérience en rapport avec le thème de la semaine. Tylka et ses conseillères contactent aussi chaque famille par textos, téléphone ou conversation vidéo toutes les semaines. « Je peux dire en toute honnêteté que d’une certaine façon je me suis sentie plus en contact avec les enfants durant cette période », ajoute Tylka. « Un appel personnel et une conversation avec les enfants m’ont vraiment permis de mieux les connaître et de les aimer. »

Patrick et Cornetta Robertson, de Montréal, rassemblent leurs six enfants de 8 à 17 ans chez eux pour prendre la Sainte-Cène ensemble tous les dimanches. Patrick avoue que cela n’est pas facile ou parfait, mais ils se sont adaptés afin de s’assurer d’avoir au moins une réunion hebdomadaire de 10 à 15 minutes le jour du sabbat. Le temps et la forme de ce culte varient selon les horaires de travail des membres de la famille, l’heure des classes en ligne fournies par leur congrégation locale et les besoins de leurs jeunes enfants. Se connecter en famille pour des rites sacrés les a gardés ancrés.

Natalie Berg, de Calgary, a aimé « l’École du dimanche dans le parc ». « Lorsqu’il a commencé à faire beau, quelques jeunes couples de notre congrégation ont décidé de se rassembler pour aller à « l’École du dimanche dans le parc ». Cela se fait en respectant la distanciation sociale et nous discutons des leçons du manuel « Viens et suis-moi ». Les discussions sont très édifiantes, et nous nous posons des questions et discutons de la vie en lien avec les Écritures. »

Les saints des derniers jours continuent à trouver des moyens innovateurs de participer au culte religieux, de rester en contact avec les autres et d’aider leurs communautés. Quoique les services de culte traditionnels n’aient pas été possibles durant la pandémie de COVID-19, la foi en Dieu et un désir de contact religieux ont trouvé de nouvelles manières de s’exprimer dans les communautés de saints des derniers jours d’un océan à l’autre.

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.