Communiqué de presse

La liberté de religion ou de croyance revêt-elle de l’importance à notre époque?

Le 27 octobre 2024, des personnes de divers groupes religieux se sont réunies dans des locaux de l’Assemblée législative de l’Alberta pour une conférence sur la liberté de religion et de croyance. Il s’agissait de la quatrième conférence de ce type tenue à Edmonton, qui a accueilli par le passé des invités de tradition chrétienne, juive, musulmane et sikhe. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours organise ces rencontres interconfessionnelles dans plusieurs villes canadiennes depuis quelques années.

La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) protège la liberté de religion et de croyance en tant que droit humain universel. L’article 18 est ainsi libellé : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites » (Déclaration universelle des droits de l’homme).

Conférenciers et discours d’ouverture

Julia Beazley, directrice de la politique publique de l’Alliance évangélique du Canada, a prononcé le discours d’ouverture de la conférence de 2024 sur la liberté de religion et de croyance à Edmonton. Elle a présenté des thèmes qui retiennent l’attention actuellement au Canada. Mme Beazley a déclaré qu’elle aimait entendre des points de vue variés sur la liberté de religion et découvrir ce que signifiait cette liberté pour différents groupes et différentes personnes. Son allocution s’intitulait : « Se rapprocher les uns des autres et développer une compréhension et des liens. »

Le conférencier John Borrows, de la Première Nation des Anishinaabe et membre de l’Église, a parlé des valeurs qui ont marqué son enfance : l’amour, la vérité, l’honnêteté, le courage, la sagesse, l’humilité et le respect. Elles forment les sept enseignements des aînés et constituent un ensemble de principes directeurs anishinaabe qui donnent aux gens les moyens de mener une vie satisfaisante. De nombreuses autres religions adhèrent à ces valeurs. « C’est une bénédiction que Dieu nous ait donné de trouver des moyens de vivre ensemble, a-t-il expliqué. [Il y a] beaucoup de défis à relever, mais nous ne devrions jamais ignorer le pouvoir de la foi, de l’espoir et de la charité. »

Julien Hammond, de l’archidiocèse catholique d’Edmonton, a déclaré : « La liberté religieuse fait partie intégrante de l’identité canadienne. » Il a ajouté qu’il était important d’en parler et de donner aux gens l’occasion de comprendre que la liberté existe dans ce pays.

À la recherche de dénominateurs communs

Robert W. Mendenhall, soixante-dix d’interrégion, résidant à Sherwood Park en Alberta, a déclaré : « Lorsque nous cherchons des points communs avec ceux qui ont d’autres croyances, nous voyons à quel point Dieu les aime, à quel point il travaille avec eux et comment il accomplit son œuvre dans la vie de ceux qui lui accordent la priorité. »

L’une des raisons qui motivent l’organisation de conférences comme celle-ci est de rassembler divers groupes confessionnels pour discuter de ce qui les unit, et pour favoriser la compréhension et la collaboration. L’un des organisateurs de la rencontre, Don Jaffray, qui a participé à la création de quatre événements de ce genre à Edmonton au fil des ans, a dit : « Plus nous permettons à chacun d’exercer sa foi, plus notre vie s’enrichira à mesure que nous cultivons un amour pour [les autres]. »

Les pierres angulaires de la liberté de religion et de croyance

Robert D. Hales (1932-2017), ancien membre du Collège des douze apôtres, a déclaré lors de la conférence générale de l’Église en avril 2015 qu’il existe quatre pierres angulaires de la liberté religieuse sur lesquelles les saints des derniers jours doivent s’appuyer et qu’ils doivent protéger :

  1. La liberté de croire;
  2. La liberté de faire part de sa foi et de ses croyances à d’autres;
  3. La liberté de former une organisation religieuse : « Nous affirmons avoir le droit d’adorer le Dieu Tout-Puissant selon les inspirations de notre conscience et reconnaissons le même droit à tous les hommes : qu’ils adorent comme ils veulent, où ils veulent ou ce qu’ils veulent » (onzième article de foi);
  4. La liberté d’exercer librement son culte non seulement au foyer et dans les églises mais aussi dans des lieux publics. « Certains sont offensés quand nous manifestons notre religion dans les lieux publics. Pourtant, les personnes qui exigent que leur façon de penser et leurs actes soient tolérés en société sont souvent très lentes à accorder cette même tolérance aux croyants. Le manque de respect général pour le point de vue de la religion est en train de dégénérer rapidement en intolérance sociale et politique envers les croyants et les institutions religieuses », a déclaré Elder Hales (« Préserver le libre arbitre, protéger la liberté religieuse », conférence générale d’avril 2025).

Les dirigeants de l’Église continuent de sensibiliser les gens à l’importance de la liberté de religion ou de croyance. Dallin H. Oaks, premier conseiller dans la Première Présidence de l’Église de Jésus-Christ, s’exprimant lors d’une conférence catholique à Rome en 2022, a plaidé en faveur d’un effort mondial pour défendre et faire progresser la liberté de religion de tous les enfants de Dieu dans le monde (voir « Lors d’une conférence catholique à Rome, le président Oaks propose quatre moyens de renforcer la liberté de religion » [en anglais], 20 juillet 2022).

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