Communiqué de presse

Un politologue primé parle des saints des derniers jours à un auditoire de l’Université McGill

Le professeur David Campbell, de l’Université de Notre-Dame et coauteur du livre primé American Grace: How Religion Divides and Unites Us, était le conférencier d'honneur de la septième série annuelle de conférences sur les saints des derniers jours à l’Université McGill. L’événement virtuel a eu lieu le 27 octobre 2021 devant une assistance de près de cent participants.

Campbell a discuté de la spécificité et de la cohésion des saints des derniers jours, en soulignant que nombre de membres de l’Église s’identifient à l’expression biblique « un peuple qui appartient à Dieu » (Deutéronome 14:2). Il s’est appuyé sur des données de sondages américains pour analyser l’évolution des opinions politiques au sein de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours au fil du temps. Campbell a fait remarquer que les saints des derniers jours de l’Utah n’ont pas toujours voté en faveur des républicains, qu’ils votaient pour les démocrates dans les années 1890 et que leur allégeance politique a fluctué au cours de la première moitié du 20e siècle.

Campbell a expliqué que l’importance de la religion a varié dans le temps aux États-Unis, ayant une grande importance dans les années 1950 et 1990, et une moindre importance dans les années 1960 et de nos jours. Il a aussi abordé la notion de « vague séculière » et les répercussions que la montée de cette laïcité aux États-Unis a eues sur les saints des derniers jours. Comme bien d’autres groupes confessionnels, les saints des derniers jours ont vu leur identification à la religion et leur participation religieuse diminuer.

Campbell a résumé son exposé ainsi : « Nous avons constaté la montée de la laïcité aux États-Unis. Nous avons également observé des exemples de la cohésion et du caractère distinctif et conservateur des saints des derniers jours américains. »

Le docteur G. Eric Jarvis a animé une période de questions-réponses. Ces questions visaient à préciser les préférences politiques et les tendances des saints des derniers jours dans l’Église à l’internationale plutôt qu’aux États-Unis.

Jay Glowa, le président du pieu de Mount Royal de l’Église, à Montréal (Québec), a assisté à la conférence. « La présentation était très stimulante et, bien qu’elle ait porté sur les tendances liées à la laïcité à laquelle étaient particulièrement confrontés les membres de l’Église des Saints des Derniers Jours, j’ai été intrigué par les données mettant en évidence la montée de non-religiosité générale qui prévaut dans un monde séculier en pleine croissance. »

David Schlachter, un saint des derniers jours montréalais, a dit de la présentation : « Même si la recherche de Campbell s’intéressait aux saints des derniers jours aux États-Unis, il est étonnant de voir les parallèles avec les problèmes qu’affrontent les assemblées des saints des derniers jours au Canada, surtout à la croisée du conservatisme politique religieux et des valeurs des jeunes générations. »

Cette conférence était la septième d’une série annuelle de conférences qui ont eu lieu depuis 2014. L’événement était coorganisé par l’École d’études religieuses de l’Université McGill. Daniel Cere, professeur à l’École d’études religieuses, et Victor Muñiz-Fraticelli, professeur à la Faculté de droit, ont travaillé de concert à l’organisation de l’événement avec G. Eric et Catherine Jarvis, codirecteurs du conseil de la Communication au Québec pour l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.

« Nous sommes grandement reconnaissants de la collaboration de la communauté universitaire ici, à Montréal, et particulièrement de l’apport de l’Université McGill pour le soutien et la promotion de ces conférences annuelles », a conclu le président Glowa.

Par Stephanie Schindler

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.