Communiqué de presse

Des voix religieuses à Victoria s’unissent en faveur d’une responsabilité environnementale

Le dimanche 2 mars 2025, le pieu de Victoria (Colombie-Britannique) de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a accueilli un colloque intitulé « Enseignements spirituels sur la durabilité environnementale », parrainé par le Conseil du sommet multiconfessionnel de la Colombie-Britannique (MFSCBC). Des représentants de diverses traditions religieuses se sont réunis pour discuter de leurs points de vue sur la gestion de l’environnement et la durabilité.


Karen Harper, conseillère du district de Saanich, a été l’une des nombreuses personnes à prendre la parole lors de cet événement. « Lorsqu’une collectivité s’unit pour prendre soin de la terre, elle exerce un réel pouvoir. Les regroupements confessionnels peuvent donner l’exemple en la matière », a-t-elle exprimé.

Parmi les autres intervenants figuraient Gita Badiyan (bahaïsme), Onkar Hans (hindouisme), Shakoor Ahmad (islam), Anneli Driessen (métaphysique), Michael Bloomfield (judaïsme) et Gurdeep Singh (sikhisme). Le MFSCBC offre une vitrine multiconfessionnelle aux dirigeants des communautés religieuses afin qu’ils puissent aborder des questions spirituelles importantes dans un esprit d’unité.

« Qu’allons-nous faire, nous qui sommes bénéficiaires de la Création divine? a demandé Russell M. Nelson, le président de l’Église. Nous devons prendre soin de la terre, en être des intendants avisés, et la préserver pour les générations à venir » (« La Création », conférence générale d’avril 2000).

Des idées variées

Les participants au colloque ont échangé des idées afin de trouver des moyens d’agir de concert pour protéger et respecter la terre. Ted Murray, premier conseiller dans la présidence du pieu de Victoria (Colombie-Britannique), a fait part de la croyance chrétienne selon laquelle « le but de la terre et de l’univers est de bénir l’humanité ».

Mme Badiyan a repris cette idée en précisant que « tous les prophètes et maîtres spirituels ont enseigné que la terre est pour tout le monde ».

De nombreux participants ont abordé le devoir spirituel et l’intendance en tant que responsabilité sacrée. M. Hans a décrit une perspective hindoue selon laquelle « la nature n’est pas séparée de nous. Sa protection et sa préservation ne sont pas seulement une responsabilité sur le plan écologique, mais aussi un devoir moral et spirituel ».

Mme Driessen a ajouté : « La durabilité et la responsabilité environnementales vont au-delà de la simple prise de conscience. Nous sommes censés prendre soin de la planète. L’intendance est notre responsabilité sacrée. »

Le Maulana Shakoor Ahmad a partagé des enseignements tirés du Coran, notamment l’idée que « la terre n’est pas seulement notre maison, mais un espace sacré qui nous est donné pour vivre. La sauvegarde de l’environnement est cruciale pour les générations futures ».

Un autre thème abordé était celui de l’amour et de l’unité dans la protection de la planète. M. Bloomfield a insisté sur la nécessité de « travailler ensemble pour opérer un changement positif. Tous les croyants, quelle que soit leur religion, doivent s’aimer et travailler en collaboration pour protéger la planète. Nous pouvons apporter de la paix dans le monde en nous efforçant d’être unis ».

La protection de la terre

L’Église de Jésus-Christ a récemment mis à jour son site web sur la gestion de l’environnement : « Prendre soin de la terre ». On peut y lire ce qui suit : « Tous les êtres humains sont les intendants de la terre et devraient utiliser avec gratitude ce que Dieu leur a donné, éviter de gaspiller la vie et les ressources, et utiliser l’abondance de la terre pour prendre soin de ceux qui sont dans le besoin. »

L’Église a également publié une série de rapports sur sa gestion de l’environnement au niveau mondial, notamment en ce qui concerne la conservation de l’eau, la gestion des déchets et l’énergie solaire.

Gérald Caussé, l’évêque-président de l’Église, a déclaré que cette dernière espère « inspirer les membres de l’Église et tous les membres de la collectivité à utiliser les ressources de la terre avec beaucoup de soin et de prudence » (« Intendance terrestre : Coup d’œil sur le rapport mondial d’avril 2025 »).

Un travail en commun

Pendant son allocution, M. Singh a souligné que « nous devons être plus conscients de notre empreinte environnementale. Il nous incombe d’être unis et non divisés. Nous devons former une seule entité ».

Le colloque organisé en Colombie-Britannique et d’autres événements similaires devraient encourager les croyants de diverses traditions religieuses à travailler de concert pour défendre des convictions communes.

Patrick Kearon, du Collège des douze apôtres, a déclaré, lors du sommet mondial des dirigeants religieux de 2023 : « Un effort concerté – où les gouvernements, les dirigeants religieux et communautaires, les médias, l’industrie, les universitaires et les familles travaillent ensemble – est le moyen d’atteindre le noble objectif de redonner de la vitalité à la terre et à l’ensemble de la famille humaine. Puissions-nous accepter cela comme une charge sacrée » (« Les saints des derniers jours et l’environnement »).

Pour lire cet article en anglais

Documentation supplémentaire

Intendance terrestre : Coup d’œil sur le rapport mondial d’avril 2025

BYU-Hawaï : enracinés dans la tradition, tournés vers un avenir durable

L’Église et la gestion des déchets

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.